Le sénateur José Vargas Vidot confirme sa plainte contre l’administration pénitentiaire de Porto Rico. Certaines violations ont entrainé la mort d’un accusé nommé Shannel Colon Ponce, devenu la figure des violations que subissent les détenus.
Le sénateur portoricain José Vargas Vidot a confirmé lors d’une conférence de presse ce vendredi 2 février 2024, qu’il maintenait sa plainte contre le département des services correctionnels et de réadaptation. Le département était accusé de discriminations, violences, violations de droits et d’abus dans ses institutions pénitentiaires.
Le scandale avait été révélé dans un premier temps par une première plainte qui avait été déposée par l’union américaine des libertés civiles de Porto Rico (ACLU), avant la plainte du sénateur.
L’ACLU a déposé une plainte en rappelant qu’elle avait rassembler des « centaines de témoignages » de détenus, d’anciens détenus et de leurs proches ainsi que des centaines de plaintes au cours des dix dernières années. La plainte déposée est donc pour l’ACLU le résultat de toutes ses preuves de mauvaises conduites de l’administration pénitentiaire de Porto Rico.
Le sénateur José Vargas Vidot a affirmé que les conclusions des travaux menés par l’ACLU étaient en adéquation avec les conclusions des enquêtes menées par la commission sur les initiatives communautaires, la santé mentale et les toxicomanies.
Ce rapport est l’une des bases sur lesquelles la plainte du ministre repose. Ce vendredi, la secrétaire du département des services correctionnels et de la réadaptation, Ana Escobar Pabon, a défendu l’administration pénitentiaire en affirmant que les plaintes étaient infondées.
Pour les différentes enquêtes certaines violations ont entrainé la mort d’un accusé nommé Shannel Colon Ponce, devenu la figure des violations que subissent les détenus.
Source : Primera Hora
