Politique. Sébastien Lecornu a ouvert la boite de Pandore

Les Corses veulent des discussions sur l’autonomie avec le gouvernement comme la Guadeloupe ! 

Deux députés corses ont demandé, samedi 27 novembre, l’ouverture d’un dialogue autour de l’autonomie de la Corse, à l’instar de ce qui a été proposé en Guadeloupe par le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, qui s’est dit « prêt » à débattre avec les élus de cette île des Antilles françaises de la question de davantage d’autonomie.

Jean-Félix Acquaviva, député de Haute-Corse.

Jean Félix Acquaviva est député de Haute-Corse et secrétaire national du parti du président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni.

Il a lancé, par voie de communiqué, une véritable bombe, un « appel solennel à un processus similaire en Corse » à celui qui a été proposé par le gouvernement, par la voix de Sébastien Lecornu, à la Guadeloupe.

« Il a fallu des violences, des nuits d’émeutes pour arriver à cette évidence. Cela ne manque pas d’interpeller. »

Jean Félix Acquaviva, député de Haute-Corse

« Le gouvernement est prêt à parler de l’autonomie de la Guadeloupe comme une des solutions structurelles à apporter à cette crise. Il a fallu des violences, des nuits d’émeutes pour arriver à cette évidence. Cela ne manque pas d’interpeller. »

Il poursuit son propos : « Cela fait des années que le suffrage universel est clair et limpide sur ces questions en permettant à une large majorité de Corses de se déterminer de manière réitérée pour une autonomie législative de plein droit et de plein exercice. »

« Qu’en est-il de la Corse où nous ne cessons d’amorcer le dialogue et de faire part de nos revendications de manière démocratique ? »

Paul-André Colombani, député de Corse-du-Sud

Et de conclure : « Femu a Corsica appelle une nouvelle fois l’État à aller dans le sens de l’Histoire en installant un processus politique nouveau en Corse, tournant le dos aux vieux démons du centralisme exacerbé, voire d’une attitude coloniale. »

Paul-André Colombani, député de Corse-du-Sud.

Paul-André Colombani, député de Corse-du-Sud (autonomiste) a posé la question sur Twitter : « Qu’en est-il de la Corse où nous ne cessons d’amorcer le dialogue et de faire part de nos revendications de manière démocratique ? Où nous travaillons pour faire évoluer notre statut ? Où les nationalistes sont majoritaires ? L’État ne peut plus nous ignorer. »

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​