Le juge des référés du Tribunal administratif de la Guyane a rendu une ordonnance le 25 octobre 2021.
Il a, d’une part, rappelé qu’en vertu du décret du 1er juin 2021, « le préfet de la Guyane dispose d’un large pouvoir d’appréciation quant à l’adaptation des mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19 et la régulation des activités sociale et économique qui peut en résulter. »
D’autre part, que « la situation épidémiologique de la Guyane et la volonté des professionnels de mettre en place un protocole comportant le pass sanitaire rendent disproportionnées, inadaptées et non nécessaires les mesures restrictives des libertés contenues dans l’arrêté du 15 octobre 2021 telles que la fermeture des restaurants, cafés, bars et discothèques situés en zone orange, ainsi que les restriction apportées à la circulation des personnes entre 19 heures et 5 heures, du lundi au samedi, pour se rendre dans ces établissements. »
Le juge des référés a ainsi suspendu l’exécution des articles 1er et 3 de l’arrêté du 15 octobre 2021 comme « portant une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’entreprendre et à liberté d’aller et venir des personnes susceptibles de fréquenter ces établissements. »
Au regard de cette situation, le Mouvement Péyi Guyane dont Thibault Lechat-Vega est secrétaire général, a demandé au préfet de la Guyane « de tirer toutes les conséquences de cette décision judiciaire, d’autoriser sans délai la réouverture des restaurants, cafés, bars et discothèques ainsi que de lever les mesures de couvre-feu contenues dans son arrêté du 22 octobre 2021. »
« Le Mouvement Péyi Guyane félicite par ailleurs tous les acteurs ayant œuvré pour l’amélioration très significative de la situation épidémiologique en Guyane et se réjouit de la reprise de la vie sociale, économique et culturelle en Guyane dans les tous prochains jours », a-t-il ajouté.