Le député de la Guadeloupe, Olivier Serva, a été interpellé à plusieurs reprises par des concitoyens suite à une vidéo qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Il s’agissait de quelqu’un qui affirmait que certains de nos fruits et légumes des Antilles ne se retrouvaient pas sur les étals de France Hexagonale.
« Cette situation, en plus de priver la population de connaitre la saveur de nos fruits, représente un manque à gagner considérable pour nos producteurs locaux », a commenté le député.
Il a pris ses renseignements auprès de Joël Sorres, président de l’ODEADOM (Office de Développement de l’économie Agricole d’Outre-mer) : l’information est juste. Mais, alors quelle est la raison de ce frein à
l’exportation ?
« Il s’agit, explique le député Serva, d’un insecte qui affecte la qualité de certains fruits et qui empêche l’exportation de ceux-ci vers l’Hexagone ou ailleurs.
Cet insecte peut être neutralisé par une machine qui coûte autour de 200 000 € et qui désinfecte le fruit afin de le rendre propre à l’export. »
Il ajoute : « M. Sorres est Réunionnais. Il m’a dit qu’à l’île de la Réunion, la coopérative de fruits a monté un dossier de subvention — 70% de France relance — pour l’acquisition du matériel de désinfection.
La Réunion a déjà mis en œuvre cette solution et cela fonctionne. »
Olivier Serva conclut son propos en disant qu’il est disponible pour accompagner les producteurs dans cette démarche car les contacts lui ont été transmis par le président de l’ODEADOM.
« Il est urgent de faire en sorte que cette situation soit réglée afin de ne pas pénaliser plus encore nos producteurs déjà soumis à des difficultés de tout ordre (contexte économique, hausse des prix, concurrence sauvage, aléas climatiques, …) »