Politique. Olivier Serva fait reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire à l’Assemblée nationale

Le député Olivier Serva se réjouit que le travail entamé depuis un an maintenant porte ses fruits en passant l’épreuve de la première lecture à l’Assemblée Nationale. Le texte va être présenté aux sénateurs.

« C’est traversé d’une grande émotion que j’ai vu ma proposition de loi visant à reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire en France, adoptée jeudi 28 mars en séance à l’Assemblée Nationale. Ce vote est historique en ce que la France est le premier pays au monde à se doter, à l’échelle de l’ensemble de son territoire national, d’un arsenal législatif visant à lutter précisément contre la discrimination capillaire en milieu professionnel et dans l’espace public. »

Cela a été rendu possible par un soutien appuyé du Président du groupe LIOT, Bertrand Pancher et de Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance pour avoir permis l’inscription
de ce texte transpartisan à l’agenda parlementaire et d’Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations pour sa bienveillance à l’égard de ce texte lors de son examen en séance.

Le député a remercié la soixantaine de députés de tous groupes politiques confondus, notamment Fanta Bérete, Mathilde Panot, Frédéric Maillot, Stéphane Lenormand, Danièle Obono, Sabrina Sébahi, Fatia Kéloua Hachi et Cécile Rilhac qui ont bien voulu co-signer et défendre ce texte ardemment en commission et en séance.

Le député a de même remercié toutes les parties prenantes de la société civile, qui l’ont accompagné dans le cheminement de cette initiative parlementaire, à savoir Guylaine Cnoquet, qui en est l’instigatrice, Wendy Greene, la professeure de droit de la Drexel University et auteure du pendant américain de ce texte, la journaliste et réalisatrice
Natasha Gaspard, les professionnelles de la coiffure et de l’industrie de la cosmétique capillaire, Aline et Marina Tacite, Kelly Massol, Célia Just-Valérius, Alexis Rosso,
les universitaires Juliette SMERALDA et Jean-François AMADIEU et les créatrices de contenu
Kenza Bel Kendil et Daniela Célini, alias poupée Kinky, le chirurgien capillaire, Christian Bisanga ainsi que les membres du mouvement Libérons nos cheveux.

Le Député assure que cette mobilisation se poursuivra pour que ce texte soit inscrit à l’ordre du jour et adopté définitivement au Sénat.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​