Les commissaires de l’Union Européenne se sont réunis en début de semaine. Ils affirment qu’ils renouvellent leur aide aux régions ultrapériphériques — Guyane, Guadeloupe, Martinique, Mayotte, La Réunion et de Saint-Martin (France), Açores et Madère (Portugal), et les îles Canaries (Espagne) — avec pour objectif l’amélioration de la qualité de vie des populations.
La crise sanitaire ces deux années, puis plus récemment la guerre entre la Russie et Ukraine ont fortement impacté ces territoires. Qu’il s’agisse de la hausse des prix de certaines productions alimentaires (blé, maïs, lentilles) ou encore des effets du réchauffement climatique, l’idée force est de s’engager dans un accompagnement efficace des territoires.
La nouvelle réforme s’articule en trois points :
. l’amélioration des conditions de vie (logement, transport public, accès à l’eau potable, formation…)
. la double transition verte et numérique (ex : la création des nouveaux métiers de la croissance durable)
. le travail en étroite collaboration avec les régions, qui permettrait de maintenir le dialogue autour des préoccupations exposées.
« C’est une assistance sur-mesure qui doit permettre à chaque région de tirer parti de toutes les opportunités offertes par l’Union européenne. Tous les citoyens européens au XXIᵉ siècle doivent avoir accès à l’éducation, à la santé, à un logement décent et des transports publics réguliers. Chaque jeune doit pouvoir suivre une formation et trouver un emploi. Il y a également des potentiels spécifiques au sein de ces régions qui doivent être mis en valeur, en particulier dans le domaine du développementdurable », a commenté Elisa Ferreira, commissaire à la cohésion et à la réforme.