Politique. Les soignants du public vont toucher une majoration de 40%

« Le décret étendant les 40% au personnel médical de la fonction publique hospitalière est une avancée majeure pour l’équité », ont dit Victoire Jasmin et Victorin Lurel, sénateur de la Guadeloupe.

« C’est, disent-ils, avec une grande satisfaction que nous avons pris connaissance de la publication d’un
décret permettant d’étendre à la Guadeloupe l’application de l’indemnité de majoration spéciale
de 40 % au personnel médical de la fonction publique hospitalière. »

Ils poursuivent : « Après plusieurs années de mobilisation de la Fédération hospitalière de Guadeloupe, et singulièrement du Dr André Atallah, comme des élus locaux dont nous sommes, le Gouvernement a enfin répondu aux revendications légitimes des personnels et de leurs représentants visant à bénéficier d’un taux de majoration de leur indemnité équivalent à celui d’ores et déjà en vigueur dans d’autres collectivités d’outre-mer. »

Cette mesure est un acte d’équité bienvenu pour des professionnels engagés pour la santé des
Guadeloupéens.

« A la faveur de ce décret, les praticiens hospitaliers, les assistants des hôpitaux, les étudiants de
3e cycle des études de médecine, d’odontologie, de maïeutique et de pharmacie verront ainsi
leur indemnité spéciale passer de 20% à 40%. »

« Par ailleurs, de nombreux personnels qui ne bénéficiaient pas jusqu’ici de l’indemnité spéciale
percevront désormais l’indemnité spéciale de 40% : les praticiens contractuels et associés, les
maîtres de conférences et les professeurs des universités-praticiens hospitaliers, les chefs de
clinique des universités-assistants des hôpitaux, les assistants hospitaliers universitaires dans
les disciplines médicales biologiques et mixtes et dans les disciplines pharmaceutiques. »

« Enfin, le décret prévoit également la prise en charge des frais de transport et de déménagement
pour l’ensemble des statuts bénéficiaires de cette indemnité ce qui renforcera l’attractivité des
métiers et de notre archipel. »

« Si de nombreuses injustices et inégalités empêchent toujours à notre offre de soins et aux
personnels de santé de faire face aux surcoûts structurels et aux manques criants de moyens de
notre hôpital public, cette décision pour laquelle nous avons intensément et continuellement
plaidée ouvre de bonnes perspectives pour convaincre le Gouvernement d’avancer sur d’autres
dossiers majeurs pour la santé publique : revalorisation des coefficients géographiques, une
MIGAC spécifique aux DROM, investissements massifs dans les établissements… »

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