Politique. Les Régions jugent les propositions de l’Etat insuffisantes

Marie-Luce Penchard, vice-présidente de la Région Guadeloupe, a participé au 17e Congrès de Régions de France qui s’est tenu à Montpellier jeudi 30 septembre 2021.

La Région Guadeloupe par la voix de sa vice-présidente, s’est associée aux autres régions de France dans un communiqué commun, afin de disposer des moyens réels d’agir pour les mobilités, pour la santé, pour la transition écologique, et pour tous ces sujets qui concernent la vie quotidienne de nos concitoyens.

Une forte déception

Face aux réponses apportées par l’Etat sur l’annulation partielle de la baisse des dotations ou encore le réabondement des financements sur la formation des demandeurs d’emploi, la Région Guadeloupe s’est jointe aux présidents des régions de France pour dire que ces propositions ne sont pas à la hauteur de ce que les présidents souhaitent aujourd’hui pour leurs territoires.

A l’issue de ce Congrès, Marie-Luce Penchard a rappelé que les régions doivent jouer pleinement leur rôle comme elles l’ont toujours fait durant toute la période de la crise sanitaire.

Le communiqué des Régions de France :

Les Régions et le gouvernement
ne partagent pas la même vision
de la réalité du pays !

« Le premier ministre a été accueilli par les régions de France réunies en congrès avec une proposition de main tendue et une volonté de travailler en partenariat avec l’État au vu de la situation du pays et des besoins de nos concitoyens.

Les réponses du Premier ministre ne sont pas à la hauteur des attentes des français qui ont été clairement exprimées dans le sondage IFOP réalisé avec la Fondation Jean Jaurès : des décisions plus rapides et mieux adaptées aux différentes réalités de vie. Au contraire, nous avons entendu le portrait idyllique d’un État apportant seul les réponses à tous les problèmes du pays. Les questions posées par les Régions qui sont, comme toutes les assemblées d’élus locaux, en proximité avec nos concitoyens, étaient pourtant claires. Les Régions voulaient notamment avoir les moyens réels d’agir pour les mobilités, pour la santé, pour la transition écologique, pour tous ces sujets qui concernent la vie quotidienne de nos concitoyens.

Nous voulions savoir comment le Premier ministre voyait la « République de la confiance », indispensable à la réussite de la relance et au redressement de la France. Et bien, la réponse est restée : la « République de la centralité » conforme à la ligne du quinquennat d’Emmanuel Macron.

C’est très regrettable et ça ne peut pas être masqué par une annulation partielle de baisses de dotations qui ne visent que les régions, ni par un réabondement des financements sur la formation des demandeurs d’emploi. Le partenariat que nous appelons de nos vœux reste au point mort.

Nous croyons nous à la République du faire ensemble et du partenariat incarné par Territoires Unis. Pour les présidentes et présidents de Régions, ce quinquennat s’achève donc comme il avait commencé : la volonté clairement exprimée de l’État de ne pas travailler avec eux. Nous le regrettons. Carole Delga va réunir dans les prochains jours un conseil des Régions extraordinaire pour tirer les conséquences de cette prise de position. »

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