Politique. Les députés socialistes obtiennent une commission d’enquête parlementaire sur les causes de la vie chère Outre-mer

Les socialistes de Guadeloupe se réjouissent du vote à l’unanimité ce jeudi à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la journée d’initiative parlementaire du groupe socialiste, du texte permettant la création d’une commission d’enquête sur les causes de la vie chère dans les Outre-mer.

Porté par le député apparenté socialiste de la Martinique Johnny Hajjar avec le soutiens d’Elie Califer et de Christian Baptiste, de la Guadeloupe,, ce texte ouvre la voie à un travail parlementaire de première importance sur l’une des problématiques majeures des territoires.

Cette commission disposera en effet de pouvoirs étendus d’audition et d’investigation afin de faire la lumière dans les Outre-mer sur le fonctionnement des marchés, sur les mécanismes de formation des prix et sur l’existence d’entraves à la concurrence permettant à un petit nombre d’acteurs économiques puissants de protéger des marges élevées, voire abusives.

Il s’agit là d’une avancée notable qui doit permettre de reprendre l’action engagée en 2013 avec la loi de régulation économique Outre-mer. Ce texte porté par le ministre des Outre-mer de l’époque, Victorin Lurel, avait créé une première série d’outils de régulation qui avaient notamment permis d’interdire certaines pratiques anticoncurrentielles (comme les exclusivités de marques) ou encore de plafonner les marges des monopoles pétroliers rendant ainsi plusieurs millions d’euros aux consommateurs ultramarins.

« Cette politique volontariste qui nécessitait d’être poursuivie et amplifiée avait hélas été abandonnée par la suite après 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron », commente Olivier Nicolas, premier secrétaitre fédéral, dans un communiqué.

La Fédération des socialistes de Guadeloupe espère que les conclusions de cette commission d’enquête validera la nécessité d’élaborer de nouveaux outils de régulation des économies.

L’Assemblée refuse la pérennisation
des repas à 1€ pour les étudiants

« Les socialistes de Guadeloupe déplorent cependant amèrement que dans la foulée de la belle unanimité obtenue sur le principe de création de la commission d’enquête, une alliance des députés Renaissance/Les Républicains ait empêché — à une voix près ! — le vote de la proposition de loi socialiste qui aurait permis de pérenniser pour l’ensemble des étudiant-e-s de France des repas universitaires à 1 euro. »

Cette mesure, portée par la députée de Seine-Saint-Denis Fatiha Keloua HachiI et défendue par tous les députés de la NUPES, aurait permis de lutter efficacement contre la précarité alimentaire qui envoie un très grand nombre d’étudiants aux soupes populaires et aux épiceries solidaires.

« Le combat continuera dans les prochaines semaines pour obtenir le vote de cette mesure de justice sociale », promet Olivier Nicolas.

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