Didier
Didier Destouches, universitaire écrivain, est à l’origine d’une tribune libre contre l’extrême-droite au pouvoir publiée ici. Cette tribune, explicite, a recueilli hier 80 signatures d’auteurs, d’artistes, de personnes de la société civile soucieuse de l’avenir de la Guadeloupe.
Roseline
Roseline Chatelot et Alain Roth, tandem des législatives dans la deuxième circonscription, ont récupéré leurs bulletins et professions de foi. 95 000 exemplaires en tout pour couvrir la circonscription. Depuis le début de cette aventure, ils sont sur le fil du rasoir : une décision du tribunal administratif pour faire valider une attestation d’inscription sur une liste électorale à Sainte-Anne, puis une ordonnance leur accordant un délai supplémentaire pour apporter en préfecture leurs bulletins et profession de foi. Ça sera fait aujourd’hui, comme demandé.
Philippe
Philippe Petit, président de l’UDI (l’Union des Démocrates Indépendants) et de l’UDEM (Union des Démocrates et des Écologistes de Martinique), se présente dans la 4e circonscription. Pugnace, le candidat aborde sa huitième campagne consécutive dans la 4e circonscription composée des 11 communes du sud. En 2022, il a termine 6e sur 14 candidats avec 3,10% des suffrages.
Fred
Fred Deshayes, on le connaît en tee-shirt, jean, guitare, sourire et voix douce pour dire les faits de société en chansons plutôt critiques. Le chanteur et fondateur du groupe Soft porte les couleurs du GUSR dans la troisième circonscription, en costume cravate sur sa profession de foi. Pas en toge quand même (il est universitaire). Son discours est original et très Guadeloupe d’abord. D’ailleurs, élu, il ne siégera pas dans un groupe national mais dans un groupe des élus des Outre-mer pour mieux porter la voix et les dossiers des Outre-mer. Il faut retenir que c’est l’un des experts du Congrès des élus sur l’avenir institutionnel et statutaire de la Guadeloupe.
Max
Max Mathiasin, député LIOT sortant de la troisième circonscription, sait que le combat sera rude. Il aura pour adversaires Fred Deshayes, du GUSR, dont on connaît la langue acérée, et Rody Tolassy, du Rassemblement national, qui n’a pas la langue dans sa poche non plus. Il pense que son électorat va plus loin que Deshaies (la commune), Petit-Bourg ou Sainte-Rose et embrasse toute la circonscription.
Fabrice
Fabrice Fiari est chef d’entreprise et c’est sa première campagne électorale. Il se présente dans la 1re circonscription de la Martinique pour, dit-il, « redonner la parole au peuple. » Gérant d’établissement de nuit, il se présente sans étiquette (SE) et n’appartient à aucun parti politique. Il veut juste éviter l’abstention et redonner aux électeurs potentiel le goût de la vraie politique, avec des affrontement d’idées plutôt que de personnes.
Eric
Eric Jalton met tous ses espoirs dans la fidèle Chantal Lérus. Avec Georges Hermin ils forment un solide tandem. Dans les groupes WhatsApp, aux Abymes, on joue à fond la carte Lérus-Hermin « pour faire barrage à Olivier Serva qui s’il est élu député sera aussi maire des Abymes… » « Tout pour faire battre Serva », lit-on sur les groupes. Et si Chantal Lérus n’est pas au second tour, ce sera « Dieudo » plutôt que Serva ? Un Parisien plutôt que le gars du péyi ?
Jordan
La dernière vague du sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publié hier jeudi, qui fournit des premières intentions de vote, sans toutefois esquisser de projections en sièges à ce stade donne 34% des suffrages pour le Rassemblement national de Jordan Bardella.
Cédric
Cédric Crampon, 40 ans, enseignant, est le candidat du Rassemblement National (RN) dans la 1ère circonscription de la Martinique. Déterminé, il affirme que la montée du vote RN en Martinique est une adhésion aux idées de l’extrême-droite. « Il faut changer et apporter du renouveau pour le bien du territoire. ». « Il faut sortir les anciens élus qui n’ont rien apporté. »
Yvane
Yvane Goua se présente dans la 1ère circonscription en Guyane. Elle se dit sans étiquette (SE). Olivier Goudet sera son suppléant. A la tête de l’association Trop Violans avec comme mission première la lutte contre toutes les formes de discriminations, de violence, d’insécurité, ces deux personnes entendent porter leur action à un autre niveau : celui de la politique. C’est la deuxième tentative pour Mme Goua.
