Politique. Le président Larcher en visite : au menu, statuts et chlordécone

Une délégation sénatoriale, conduite par le président du Sénat de la République française, Gérard Larcher, se rend en Martinique jeudi 26 et vendredi 27, puis en Guadeloupe samedi 28 et dimanche 29 janvier, pour évoquer les questions institutionnelles, la gestion des déchets et d’autres thématiques locales. On parlera aussi chlordécone.

La président Gérard Larcher sera accompagné au long de cette visite par le sénateur de Saint-Pierre et Miquelon, Stéphane Artano, président de la Délégation sénatoriale aux Outre-mer, le sénateur de l’Ardèche, Mathieu Darnaud, membre de la Commission des Lois constitutionnelles, la sénatrice de l’Aude, Gisèle Jourda, qui a travaillé à la rédaction du rapport sur la gestion des déchets dans les Outre-mer. Il sera accueilli par les sénateurs de chaque collectivité qui ont des dossiers à présenter.

En Martinique, Gérard Larcher et la délégation vont avoir une longue réunion de travail avec le président exécutif de la collectivité territoriale (CTM), Serge Letchimy. Ils rencontreront aussi l’association des maires et les socio-professionnels de l’île.

En Guadeloupe, la délégation va avoir des échanges avec les deux présidents des collectivités, Ary Chalus pour la Région et Guy Losbar pour le Département.

Comme en Martinique, une rencontre est prévue avec l’association des maires et une autre avec les socio-professionnels. Une séquence à Basse-Terre sera consacrée aux conséquences de la tempête Fiona qui avait dévasté certains quartiers du chef-lieu.

Au cours de son passage tant en Martinique qu’en Guadeloupe, Gérard Larcher sera interpelé sur le non-lieu rendu dans l’affaire du Chlordécone. En effet, les élus (nationaux et locaux) des deux régions de Guadeloupe et Martinique veulent déposer une proposition de loi pour rendre justice aux victimes de ce poison, proposition qui prendrait en compte l’indemnisation de ces victimes, qu’elles soient particulières ou institutionnelles (les communes polluées) mais aussi une dépollution coûte que coûte des sols pollués.

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