Politique. La Martinique prépare les législatives

Après chaque présidentielle, il y a des élections législatives. Le président de la République, maître des horloges, peut laisser faire et attendre patiemment qu’au bout de six semaines, les urnes révèlent une majorité, dans laquelle il choisira — ou pas — celui qu’il nommera Premier ministre.

Le président de la République, maître des horloges, peut aussi décider de couper l’herbe sous le pied des partis et dissoudre l’Assemblée nationale. Tout de suite. 

Emmanuel Macron avait le choix de prendre ses adversaires à la surprise (éventée puisque l’idée a été émise depuis quelques semaines) ou de laisser le cours du temps faire son œuvre. Il a choisi cette dernière solution. Ne rien faire, attendre juin. 

Ce qui ne veut pas dire qu’il ne fait rien, laissant l’actuel Premier ministre, Jean Castex, « gérer les affaires courantes », comme on dit. 

Emmanuel Macron a sous ses yeux, sur son bureau, circonscription par circonscription, les noms de ceux qui porteront les couleurs du macronisme dans cette campagne. 

Les observateurs pensent que 60 à 70% des députés de son parti seront à nouveau candidats avec son soutien. Les autres, ce seront des nouveaux, choisis par Emmanuel Macron et personne d’autre. 

En Guadeloupe, Martinique et Guyane, les déclarations sont lancées. 

En Guadeloupe, quelques noms circulent — Elie Califer (4e), Alix Nabajoth (1e), Nadège Montout, Michel Tola —, d’autres ont déjà dit qu’ils allaient être candidats — Marie-Luce Penchard (4e), Raphaël Lapin (3e), Christian Baptiste (2e) — , les sortants, sauf une exception — Hélène Vainqueur-Christophe (4e) —, étant candidats à leur succession : Max Mathiasin (3e), Olivier Serva (1e), Justine Bénin 2e).

Les Insoumis se sont réunis en parlement de l’Union populaire, pour rencontrer les autres partis de gauche et envisager des candidatures de consensus. Encore faut-il que ces personnes, venant d’horizons divers, avec des ambitions personnelles, s’entendent pour capitaliser sur les excellents résultats — de circonstance — de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

En Guyane, l’état des lieux est plus aisé, les candidatures affluent. 25 candidatures à ce jour, dont… 19 dans la première circonscription (il y en a deux).

En Martinique, quatre circonscriptions
et 20 candidats à ce jour

En Martinique, il semble que les candidatures soient quasiment bouclées.

Quatre circonscriptions 

– Le Centre (5 communes : François, Gros-Morne, Lamentin, Robert et La Trinité)

– Le Nord (17 communes : Ajoupa-Bouillon, Basse-Pointe, Case-Pilote, Carbet, Fond-Saint-Denis, Lorrain, Macouba, Marigot, Morne-Rouge, Prêcheur, Grand’Rivière, Morne-Vert, Bellefontaine, Saint-Pierre, Saint-Joseph, Schœlcher et Sainte-Marie)

– Fort-de-France

-Le Sud (11 communes : Anses-d’Arlet, Diamant, Ducos, Marin, Rivière-Pilote, Rivière-Salée, Saint-Esprit, Saint-Anne, Saint-Luce, Trois-Ilets et Vauclin)

Candidatures (la liste n’est pas fermée)

1Centre 

Charles Belimont (Rassemblement National)
Philippe Edmond-Mariette (GSPM* Gran Sanblé Pou Matinik)
Joëlle Godard (UDI)
Philippe Jean-Marie Alphonsine (SE)
Yann Mievilly (Mouvement citoyen de Martinique)
Fred Samot (Alians Matinik)
Jiovanny William (SE)

2Nord

Marcellin Nadeau (Péyi’a)
Justin Pamphile (GSPM)
Astrid Rodap (UDI)
Jean-Baptiste Rotsen (Alians Matinik)

3Fort-de-France

Joël Bardet (La Martinique avant tout)
Francis Carole (GSPM)
Johnny Hajjar (Alians Matinik)
Isabelle Mole (UDI)
Daniel Robin (Chemin d’Avenir)

4Sud
David Liméry (sans étiquette)
Alfred Marie-Jeanne (GSPM)
Jean-Philippe Nilor (Péyi’a)
Philippe Petit (UDI)

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