Politique. Gilles Simeoni : « La Corse et les Outre-Mer souffrent d’un coût de la vie plus élevé »

« La Corse et les Outre-Mer souffrent structurellement de salaires plus bas et d’un coût de la vie plus élevé. Refuser de prendre en compte cette réalité dans la loi sur le pouvoir d’achat, comme nous le demandons, serait une profonde injustice sociale et politique. »
Gilles Simeoni

Le projet de loi sur le pouvoir d’achat en discussion à l’Assemblée nationale voit les amendements déposés par les élus corses et des Outre-mer retoqués.

Mardi 19 juillet, dans un tweet très commenté, Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, a dénoncé la non prise en compte des situations particulières des populations de la Corse et des Outre-mer dans les discussions sur la loi sur le pouvoir d’achat, projet déposé par le gouvernement d’Elisabeth Borne.

Déjà, lundi 18 juillet, Max Mathiasin, député de la Guadeloupe, donnait le ton d’une juste indignation :

Le projet de loi comprend vingt articles « portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ». Il passe en première lecture jusqu’à jeudi 21 juillet, avec plus de cinq cents amendements à étudier.

Les députés enchaîneront avec l’examen du projet de budget rectificatif pour 2022, qui devrait permettre de financer et de compléter les mesures.

Au nombre des mesures figurent les revalorisations anticipées de 4 % des pensions de retraite et des prestations sociales, mais aussi l’augmentation de 3,5 % du traitement des fonctionnaires, mais encore un chèque alimentaire de 100 euros sous conditions de ressources, auquel s’ajouteront 50 euros par enfant.

On y trouve de même la prolongation de la remise de 18 centimes sur le litre de carburant (15 Outre-mer) et du bouclier tarifaire sur l’énergie, la suppression de la redevance audiovisuelle ou aussi le triplement de la prime Macron (défiscalisée et exonérée de cotisations sociales).

L’adoption définitive de la loi, à l’issue de la navette habituelle avec le Sénat, est programmée pour le 7 août, ceci si le planning du gouvernement se déroule comme prévu.

Gouvernement échaudé qui doit se trouver des alliés à tout prix car, la semaine dernière, Elisabeth Borne a subi un premier revers sur le projet de loi sanitaire, amputé de l’article sur le retour du passe sanitaire pour les entrées dans l’Hexagone dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.

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