« Le redressement des finances publiques ne doit pas passer par l’appauvrissement du sport, un secteur qui est bien plus qu’une ligne budgétaire. » Dominique Théophile, vice-président du Sénat.
Dominique Théophile s’est insurgé contre des coupes faites dans le budget des Sports.
« Le sport est un catalyseur du rayonnement de la France, à la fois sur la scène internationale et dans nos territoires, et plus particulièrement ultramarins. Il est le ciment de la cohésion sociale, le moteur de l’inclusion et un outil incontournable pour renforcer la santé publique. S’attaquer à ce pilier, c’est fragiliser l’ensemble de notre société.
Après les JO, nous devions avoir une impulsion nationale, un souffle nouveau pour renforcer les infrastructures, démocratiser la pratique sportive et soutenir les associations. Au lieu de ça, on leur coupe les jambes. Ces 123,5 millions, ce ne sont pas des économies, c’est un coup de massue porté à la cohésion sociale de ce pays. C’est un scandale !
Et ne parlons même pas de l’hypocrisie. Comment le gouvernement peut vouloir trois millions de pratiquants sportifs supplémentaires d’ici 2027, mais avec quels moyens voyons ? Avec des gymnases délabrés ? Avec des clubs qui ferment faute de financement ? Avec des bénévoles épuisés et méprisés ? Nous marchons sur la tête !
Réduire ce budget, c’est sacrifier nos ambitions et creuser les inégalités, notamment dans les zones les plus vulnérables, particulièrement dans les Outre-mer. Je refuse que la jeunesse et le rayonnement de notre pays soient les variables d’ajustement des finances publiques. »
J’ai voté CONTRE ce sabotage et cette intervention a permis de faire basculer le vote.
Face à cette tentative du gouvernement de sacrifier un secteur vital, les sénateurs ont agi avec détermination pour préserver ce qui fait l’avenir et la force de notre pays. Le sport est une priorité, pas une option. »
