Ce matin, les caciques du Nouveau Front Populaire ont désigné Lucie Castets pour être la Première ministre de la France. Après 16 jours d’atermoiements et de portes claquées entre le PS et LFI, les Ecologistes comptant les points, à quelques heures de l’interview attendue du chef de l’Etat, Olivier Faure, Jean-Luc Mélenchon, Marine Tondelier, Fabien Roussel et quelques autres ont sorti de leur chapeau… Lucie Castets.
Réplique du chef de l’Etat dans son interview : « Ce n’est pas le sujet. »
Lucie Castets est prête à assumer sa mission de Première ministre. Elle l’a dit sur X.
Interrogé sur le nom de Lucie Castets, qui a désignée quelques heures plus tôt par le Nouveau front populaire comme étant sa candidate pour Matignon, le président de la République n’a pas réellement répondu aux journalistes. Pour Emmanuel Macron, appeler Mme Castets n’est « pas le sujet. »
Le président de la République a opposé à cette question, celle de la composition de l’Assemblée nationale, où aucun groupe ne peut se prévaloir d’avoir la majorité absolue. Alors, proposer quelqu’un…
« On s’en sort, chacun en prenant ses responsabilités », a-t-il dit, lançant des piques aux députés de gauche. Le président de la République considère qu’il n’y a pas eu de « barrage républicain » lors du second tour des législatives, mais des « retraits de candidatures », qui, selon lui « obligent » les députés (à travailler ensemble).
Emmanuel Macron estime qu’au moins jusqu’à la « mi-aout » il ne sera pas « en mesure de changer les choses » et d’appeler un des groupes politiques à former un gouvernement.
D’ici là, « la priorité », dit-il, est le bon déroulement des Jeux olympiques.
Après les JO, il « appellera un ou une candidate », dit-il encore, à former le gouvernement. Il souhaite un gouvernement d’union nationale, avec des représentants de plusieurs partis, sans préciser où il pose les bornes de la limite… Jusqu’au Rassemblement national ? Sans doute pas.
On attend les réactions.
