Le décret qui annule 10 milliards de dépenses de l’Etat est paru jeudi 22 février au Journal officiel. L’Education nationale paie le prix fort de cette décision.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, les ministères ne sont pas traités avec l’équité voulue. Gabriel Attal, Premier ministre, a fait des choix. Curieusement, alors qu’il a été quelques mois ministre de l’Education nationale, c’est justement l’Education nationale qui doit rendre 692 millions, essentiellement des emplois qui ne seront pas pourvus.
Ce sont 2 620 postes d’enseignants qui sont supprimés dans le 1er degré public, 1 740 dans le second degré public et 1 760 postes dans l’enseignement privé.
Enfin l’équivalent de 4 600 postes d’assistant/assistante d’éducation (AED) et accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) sont annulés.
Il appartient maintenant à Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale, et aux recteurs d’appliquer cette décision drastique dans les établissements.