Repoussé plusieurs fois parce qu’il y avait des émeutes sur le territoire national, le Comité interministériel pour les Outre-mer (CIOM) devrait se tenir le 18 juillet.
Le CIOM a vocation à donner des réponses aux revendications des élus des Outre-mer.
Que veulent-ils ? Dans le prolongement de l’Appel de Fort-de-France, puis de la réunion-dîner de travail avec le chef de l’Etat Emmanuel Macron, la nomination d’un ministre délégué à leur écoute, les élus des Outre-mer veulent que ça change.
Pour ce faire, ils ont rédigé près de deux mille préconisations (revendications déguisées) qui ont été remise aux services du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, avec copie au ministre délégué… pour que les services échangent sur ce qui est possible tout de suite, possible plus tard, sans doute possible encore plus tard… ou pas possible.
Sauf à transférer des compétences de l’Etat aux collectivités locales. Ça tombe bien, c’est ce que réclament certains élus. Quoique d’autres craignent que, comme souvent, les compétences transférées se fassent sans budget associé. Débrouille-toi !
Pour l’autonomie, dont se délectent les médias, moins les élus sans garanties avant de sauter le pas, on verra plus tard, dans six mois au mieux.
Les revendications du Congrès de la Guadeloupe :