L’UME (Une Majorité d’Élus-es) de la CARL « dénonce avec la plus grande fermeté le climat de tension organisé par le Président Cédric Cornet lors du Conseil Communautaire extraordinaire du 11 novembre 2021. »
En fait que s’est-il passé ? Le Collectif pour l’abrogation de l’impôt Cornet, constitué de citoyens, essentiellement du Gosier, a obtenu que le président Cornet propose de revenir sur les hausses de taxes au cours d’une prochaine réunion du Conseil Communautaire.
Du coup d’éclat
au coup d’Etat
De son côté, Christian Baptiste et l’opposition au sein du Conseil poursuivent leur travail de sape. Quoiqu’ils se défendent de vouloir faire un coup d’état ils font à chaque réunion un coup d’éclat.
Ecoutons Christian Baptiste : « Manifestement, pour le noyau dur qui encadre le Président, il s’agissait de tout mettre en œuvre pour éviter de répondre à la demande légitime de la population, même si ceci pouvait entraîner un pourrissement de la situation allant jusqu’à provoquer un déchaînement de violence. Nous félicitons les citoyens et citoyennes nombreux et déterminés qui, malgré leur colère, ont refusé de tomber dans la provocation de Cédric Cornet. Ils ont donné une leçon de démocratie. »
Comme le courage des idées n’est pas ce qui caractérise les élus, certains des élus qui ont voté cette augmentation des taxes expriment, dit Christian Baptiste, « aujourd’hui, leur doute sur la légitimité de l’augmentation astronomique de l’impôt communautaire. Nous les encourageons à assumer toute leur responsabilité. »
« Il est clair, affirme-t-il, que la décision prise avec la plus grande légèreté par les proches du président est injuste parce qu’elle est brutale et infondée. Elle jette dans la crise financière des milliers de familles du territoire de la Riviera du Levant. »
Devant le refus du président de discuter avec sérieux et respect des problèmes exposés par les membres du Collectif, les élus de l’UME se sont mis debout « pour exprimer leur volonté de trouver une issue positive à la crise qui secoue le territoire depuis plusieurs semaines. »
Christian Baptiste condamne : « A cette démonstration majoritaire, le président a répondu par le dilatoire, le bégaiement et la fuite. Pour l’heure, l’essentiel consiste à briser l’exercice solitaire, arbitraire et autoritaire donc dictatorial de ce président largement désavoué. »