Dans le cadre du débat « La chlordécone en Martinique et en Guadeloupe, l’action de l’État face aux nécessaires réparations » qui s’est tenu lundi 27 novembre à l’Assemblée nationale, Olivier Serva (LIOT) a interpelé le ministre délégué aux Outre-mer, Philippe Vigier, « sur les conditions de prise en charge inacceptables des personnes atteintes de cancer en Guadeloupe et en Martinique alors même que nos populations ont été hautement exposées à la substance cancérigène du chlordécone. »
A l’instar de l’Institut du cancer qui a été mis en place en Polynésie, où se trouvent des populations jadis exposées aux essais nucléaires commandités par l’Etat, explique le député de la Guadeloupe, « nous devons également disposer de structures de pointe, permettant d’accueillir les victimes collatérales de ce scandale sanitaire d’Etat.
Quant au cyclotron, il est impératif que le cancer de la prostate, premier cancer en Guadeloupe, puisse être testé dessus.
Tout ceci serait un moindre mal. »