Politique. A la Riviéra du Levant les esprits toujours chauds

Mardi 28 septembre, un groupe de 21 élus de la Communauté d’agglomération Riviéra du Levant (CARL), conduit par Christian Baptiste, maire de Sainte-Anne et conseiller communautaire, avait envoyé un courrier au président de la CARL, Cédric Cornet, pour lui dire leur étonnement de vouloir tenir un conseil communautaire par visioconférence.

Selon eux, l’arrêté du préfet qui limite les réunions ne s’applique pas à celles des assemblées locales, non plus que des EPCI. Ces réunions peuvent se tenir, dans le respect des gestes barrières, en présentiel.

Ils expliquaient que de nombreux conseillers communautaires ont des problèmes de connections en fonction de leur lieu de résidence, ce qui limite leur participation à ce type de réunion en visioconférence.

Un message WhatsApp
qui passe mal

Depuis, c’est par un message WhatsApp que Cédric Cornet a répondu.

« Notre demande formulée dans le plus grand respect a reçu en guise de réponse un lapidaire message WhatsApp. Vous avez agi comme s’il s’agissait d’une conversation familière sur un réseau social. Nous prenons acte, de jour, devant l’ensemble du Conseil de la Rivière du levant, une nouvelle fois de votre mépris envers les élus communautaires », indique le courrier.

Les conseillers signataires (voir ci-dessous) vont rédiger « une vision d’une gouvernance inclusive et respectueuse qui n’aura qu’un seul but : contribuer à développer l’esprit communautaire dans l’intérêt général des populations du territoire de la Riviéra du Levant. »

« Si vous avez la capacité et la volonté, nous vous exhortons à tout mettre en oeuvre pour un Conseil Communautaire inclusif », écrivent-ils encore.

Le courrier des 21 conseillers communautaires :

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