Ce mardi 12 janvier, plusieurs centaines de personnes se sont rendues à Deshaies pour rendre un dernier hommage à Claude Jean-Pierre, décédé dans des conditions qui, trois semaines après, posent toujours problème.
Claude Jean-Pierre a été contrôlé par la gendarmerie le 21 novembre à 14 heures au centre ville de Deshaies. Plus tard, les secours sont appelés par les gendarmes pour un malaise. Il est pris en charge par le SMUR.
À son arrivée au CHU, les médecins constatent une double fracture des cervicales et l’une d’entre elle lui compresse la moelle épinière. Claude Jean-Pierre présente aussi plusieurs hématomes au visage. Sa famille se rend alors sur place.
Claude Jean-Pierre est opéré le 24 novembre et semble sorti d’affaire. Cependant, les médecins évaluent encore mal les dommages causés par la fracture sur sa moelle épinière. Le 3 décembre, Claude Jean-Pierre décède. Depuis, un collectif d’associations œuvre avec la famille pour savoir ce qu’i s’est passé lors du contrôle de gendarmerie. Une enquête a été ouverte par le parquet, un juge d’instruction désigné, les vidéos des caméras de surveillance du centre ville de Deshaies ont été saisies et jointes au dossier. On n’en sait pas plus.
Dimanche dernier, plusieurs centaines de personnes s’étaient manifestées dans les rues de Deshaies jusqu’à la gendarmerie pour dire leur indignation et demander que l’enquête en cours soit accélérée pour savoir la vérité sur la mort de leur ami.