Le 12 juin marque la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants.
Selon l’association World Vision France, 160 millions d’enfants (soit 1 enfant sur 10) sont astreints au travail. Dans les pays les plus touchés par la pauvreté, notamment en Afrique subsaharienne, ce sont plus d’1 enfant sur 4 âgé de 5 à 17 ans qui sont assujettis au travail.
Dans le monde,79 millions travaillent dans des conditions dangereuses, 1 enfant sur 3 qui travaille n’est pas scolarisé. Le changement climatique multiplie l’incidence du travail desenfants, en particulierdans l’agriculture où l’on trouve 70% de l’ensemble du travail des enfants.
Pauvreté, inégalités, normes et pratiques sociales néfastes, manque d’accès à une éducation pertinente et de qualité, systèmes de protection sociale inadéquats, conflits…, les causes du travail des enfants sont variées et présentent de multiples facettes.
Lutter contre les causes profondes du travail infantile
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants ce mercredi 12 juin, World Vision France (anciennement Vision du Monde), association de solidarité internationale qui vient en aide aux enfants les plus vulnérables, porte la voix des millions de jeunes victimes « privées de leur enfance, de leur éducation et de leurs droits humains fondamentaux ».
L’exploitation des enfants est également marquée dans les zones d’insécurité et de conflit armé. Une enquête a étudié l’impact des réductions de rationnement dans les camps de réfugiés sur l’exploitation des enfants. En Afghanistan, les parents affirment que 94% des garçons se mettent à travailler occasionnellement depuis la réduction des rations. En Ouganda, 85% des parents disent la même chose, et au Liban, 55% des familles tiennent le même discours.
Pour lutter contre les causes profondes du travail infantile World Vision France veut protéger les familles des chocs économiques et sanitaires en renforçant l’accès à l’éducation, afin d’éviter que les enfants prennent le chemin du travail.
