Plénière départementale : un milliard d’euros au service de la Guadeloupe

Mercredi 14 avril, plénière au Conseil départemental. Présidée par Josette Borel-Lincertin. Hommage très simple à Olivier Besnard, directeur général d’Air Caraïbes, décédé dans la nuit.
C’est la première session plénière de l’année. Peut-être aussi la dernière de la mandature entamée en 2015, si les élections sont bien maintenues en juin. Plénière partiellement en présentiel, certains élus étant reliés par visioconférence.

Josette Borel-Lincertin s’est dite satisfaite d’un compte administratif voté en équilibre qui a permis au Conseil départemental d’assurer ses missions sans dépasser le budget imparti.

Josette Borel-Lincertin revient sur l’accord signé avec le préfet Alexandre Rochatte à Terre-de-Haut, volet départemental du Plan de relance pour la Guadeloupe. Accord qui engage la collectivité pour les dix-huit prochains mois. 90,3 millions d’euros.

« Nous ne sommes pas un simple co-financeur d’actions décidées par d’autres. Je voulais que notre collectivité démontre notre capacité à mettre en avant des projets originaux. »

Ce plan concerne l’eau potable : 6 millions d’euros pour la recherche des fuites et 4 millions pour la réhabilitation de l’usine de Moustique, mais aussi le réseau routier, avec la remise en état des routes départementales, mais encore deux pistes cyclables, à Saint-François et Vieux-Fort.

Le patrimoine, la pêche, l’insertion (950 emplois aidés) aussi sont financés dans ce plan départemental. 

« Pendant six ans,
nou poté manèv ! »

Josette Borel-lincertin

« Le département est resté, au bout de six années, une collectivité majeure : solidarité, aménagement du territoire, éducation, culture, gestion du foncier, insertion, soutien aux projets des communes de la Guadeloupe. Mais aussi relance du débat sur la gouvernance du territoire en 2019 », rappelle la présidente au moment de faire son bilan.

Si elle regrette ne pas avoir fait plus, « tant la tâche était immense », elle rappelle les efforts, dans une période difficile. Et remercie la majorité et la minorité du Conseil pour leur engagement.
« On peut faire de la politique en Guadeloupe sans invectives, dans l’amour partagé du pays, en Guadeloupéens au travail. Pendant six ans, nou poté manèv ! »

Josette Borel-Lincertin remercie encore les 2 000 agents du Département, qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme durant la crise sanitaire de la Covid-19.
La présidente du Conseil départemental revient sur l’implication de la collectivité auprès des communes, auprès des plus faibles, personnes âgées, handicapés, chômeurs. 

Et se félicite d’avoir eu l’oreille du Gouvernement pour ce qui est de la recentralisation du RSA, ce qui va soulager grandement les finances du Département.

« Soyons insatiables,
soyons fous… »

La présidente du Conseil départemental faisait le point sur les actions mises en place dans le cadre de l’éruption de la Soufriere de Saint Vincent. Avant de présenter Roberto Moretti, directeur de l’Observatoire volcanologique de la Guadeloupe, qui prendra la parole pour dire l’incidence de ces éruptions à Saint Vincent sur la Guadeloupe.

« Soyons insatiables, soyons fous… », a-t-elle conclu, paraphrasant Steve Jobs.

Longues discussions, nombreuses interventions autour du compte administratif 2020. Pendant plus d’une heure, plusieurs conseillers ont saisi l’occasion du débat sur le compte administratif pour égrener, devant la presse, maintes fois saluée et remerciée de sa présence, le bilan de ce qu’ils ont fait pendant six ans (certains douze ans). Un peu dommage parce que les journalistes présents… au bout d’un quart d’heure, ont décroché, sauf en de rares occasions. L’hémicycle n’est pas le lieu de vanter à outrance ses qualités… ni de faire campagne pour sa réélection !

Le compte administratif est approuvé sans difficultés. 

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