En visite, lundi 27 février, au Salon de l’agriculture, la Première ministre Elisabeth Borne a précisé quelle serait l’approche du gouvernement pour concevoir le futur plan Ecophyto 2030.
Cette politique publique a pour ambition de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires dans l’agriculture. Les différents plans qui ont été lancé ces dernières années n’ont jamais atteint leurs objectifs… sauf pour ce qui est des planteurs de bananes aux Antilles françaises.
Ceux-ci ont mis en place une banane vertueuse que leur envient les autres régions ultrapériphériques européennes productrices de bananes et les pays-tiers qui inondent l’Europe de bananes bourrées de pesticides vendues comme bananes… bio !
Cette « nouvelle stratégie sur les phytosanitaires » sera élaborée conjointement par le ministère de l’Agriculture, celui de la Transition écologique et celui de la Recherche.
« Notre approche est fondée sur la science et les avis des scientifiques. C’est la méthode que nous appliquons sur tous les produits. L’autre point cardinal, c’est qu’on ne transige pas avec la santé publique. Personne ici ne veut répéter les erreurs du chlordécone », a-t-elle dit.
Utile référence au puissant pesticide utilisé jusqu’en 1993 dans les bananeraies des Antilles françaises, par dérogation ministérielle dans les années Mitterrand, et à l’origine de nombreux cancers.
A noter qu’un non-lieu a été rendu en janvier de cette année par la décision du tribunal judiciaire de Paris dans ce scandale d’Etat.
