Personnels suspendus : une réunion… pour rien

Organisée à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre, ce lundi 12 septembre, la rencontre entre les membres du Collectif en lutte, le directeur de l’Agence régionale de santé, Laurent Legendart, et le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, Bruno André n’a pas permis d’ouvrir les discussions réclamées par le Collectif pour la réintégration des personnels suspendus.

Mobilisé depuis juillet 2021, le Collectif en lutte contre l’obligation vaccinale s’est installé, depuis une semaine, devant les locaux de l’Agence Régionale de Santé de Guadeloupe, aux Abymes, pour réclamer l’ouverture de négociations pour la « réintégration, le paiement et l’indemnisation » des personnels de santé.

« Combien d’agents en service présentent un schéma vaccinal complet à ce jour ? »

Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG
Maïté Hubert-M’Toumo.

Outre la décision du Tribunal administratif annulant la décision de suspension rétroactive à l’encontre d’un agent du CHU de Guadeloupe, le Collectif, au regard de la situation épidémique en baisse depuis plusieurs semaines dans l’archipel, considère que les sanctions à l’encontre des personnels non vaccinés « n’ont pas lieu d’être, d’autant, poursuit Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG, que nous continuons de réclamer à l’ARS une enquête sur le nombre d’agents qui présentent un schéma vaccinal complet à ce jour… sans réponse ! »

En l’absence de réponses de leurs interlocuteurs (organismes de santé, collectivités, Etat…), le Collectif a malgré tout profité de cette rencontre infructueuse pour remettre « un accord de méthode pour des séances de négociations », dont les dates restent à définir. En attendant, la mobilisation se poursuit devant le siège de l’Agence Régionale de Santé, à Dothémare (Les Abymes).

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​