Personnels suspendus : « Chaque jour qui passe est un jour de trop »

Dès samedi 27 août, le Collectif des organisations organise une caravane à Pointe-à-Pitre, aux Abymes et à Baie-Mahault, pour mobiliser les Guadeloupéens.

Avec la levée des restrictions et des mesures exceptionnelles de prise en charge des patients atteints de Covid-19, les personnels suspendus attendaient naturellement leur réintégration. Il n’en est rien. Par ailleurs, les nombreuses rencontres avec les élus et autorités de santé n’ont pas permis d’aboutir à une issue, après un an de mobilisation. Le Collectif dénonce une « une situation qui se dégrade de jour en jour », particulièrement dans les établissements de santé, face au manque de personnel.

Bientôt 12 mois sans salaire


« Chaque jour qui passe est un jour de trop dans cette violence qu’on nous fait subir, déplore Elière Guiéba, Secrétaire général de l’UTS-UGTG. Depuis plus d’un an, nous sommes mobilisés, et en septembre, pour certains, cela fera 12 mois qu’ils sont sans salaire. La situation est difficile, mais nous menons des actions, que les Guadeloupéens soutiennent, pour que les pères et mères de famille assurent une rentrée digne à leurs enfants. »
Dès samedi 27 août, le Collectif des organisations se mobilisera pour une distribution de tracts à Pointe-à-Pitre, aux Abymes et à Baie-Mahault.

Parallèlement, depuis ce jeudi 25 août, le Collectif a entamé une croisade juridique pour l’annulation des suspensions. « On ne baissera pas les bras », assure Elière Guiéba.
Cécilia Larney

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