Patrimoine. Un réseau pour mieux préserver les atouts naturels de la Caraïbe

La Dominique a accueilli un atelier de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) pour établir un réseau de sites du patrimoine mondial au sein de l’OECO, pour améliorer la gestion et la préservation du précieux patrimoine culturel et naturel de la région.

Actuellement, cinq Etats membres de l’OECO ont des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO :

  • Antigua-et-Barbuda avec le chantier naval d’Antigua et les sites archéologiques associés,
  • Commonwealth de la Dominique avec le parc national du Morne Trois Pitons,
  • la Martinique avec les Volcans et Forêts de la Montagne Pelée et les Pitons du Nord de la Martinique,
  • Saint-Kitts-et-Nevis avec la forteresse de Brimstone Hill,
  • Sainte-Lucie avec la zone de gestion du Piton.

De plus, la Dominique, la Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis et Saint-Vincent-et-les Grenadines comptent collectivement 11 sites sur la liste indicative.

Selon l’UNESCO, l’inscription dans cette catégorie prestigieuse sensibilise les citoyens et les gouvernements à la préservation du patrimoine, conduisant à des efforts accrus de protection et de conservation. Cette reconnaissance peut également donner lieu à une aide financière et à des conseils d’experts de la part du Comité du patrimoine mondial.

Pour les générations futures

Cozier Frederick, ministre de l’Environnement, de la Modernisation rurale et de l’amélioration de Kalinago au sein du gouvernement de la Dominique, a souligné l’importance de préserver le patrimoine pour les générations futures. « Les actifs fiduciaires que nous ont transmis nos ancêtres peuvent être conservés en règle pour les générations futures… Nous avons réalisé que les sites du patrimoine mondial contribuent à préserver notre culture en tant qu’élément essentiel de notre mouvement, et c’est particulièrement important pour nous en tant qu’États postcoloniaux des Caraïbes. »

Chamberlain Emmanuel, chef de la Division de la durabilité environnementale de la Commission de l’OECO, a rappelé les avantages de l’établissement de la mise en place d’un réseau de sites au sein de l’organisation des Etats des Caraïbes orientales.

L’atelier, financé par le Programme de soutien à la biodiversité dans les environnements côtiers ACP de l’Union Européenne, s’est terminé par une visite du parc national de la Dominique les Trois Pitons, où les participants ont découvert l’époustouflante piscine Emerald, un point culminant du parc.

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