Patrick Vial-Collet, président de la CCIT de la Guadeloupe, a tenu, avec quelques-uns de ses collègues du monde économique, une conférence de presse ce mardi 9 février, pour dénoncer l’état dans lequel la pandémie et son traitement par les autorités ont mis l’économie locale.
S’il n’a pas encore parlé de faillite, il a parlé d’effondrement et quand il y a effondrement, on peut tout craindre : les fermetures d’entreprises, les licenciements économiques, les gens dans la rue. Une révolte liée à un ras-le-bol est toujours possible.
N’a-t-il pas dit qu’à côté, « 2009 serait de la rigolade », si on en arrivait là ?
S’il n’est pas question
ici de faire sauter des têtes…
Ce chef d’entreprises n’est cependant pas un va-t-en guerre. Mais, l’heure est grave et les peurs entretenues avec maladresse par un Gouvernement visiblement dépassé à Paris mais aussi à Basse-Terre (siège de la Préfecture et de l’Agence régionale de santé) n’ont pas facilité les choses.
Alors, que faire sinon passer par dessus certaines têtes et écrire à Paris ? La méthode est connue et nos lobbyistes la pratiquent aujourd’hui comme ils la pratiquaient avant, quand quelques-uns faisaient sauter un ministre aussi simplement qu’une bouteille de Champagne.
S’il n’est pas question, ici, de faire sauter des têtes, il est question d’alerter. Les têtes de l’économie locale ont écrit à Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, et d’un même courrier, à Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Cela servira-t-il à quelque chose ? Voici le courrier :