Les chambres régionales et territoriales des comptes Antilles-Guyane ont tenu une audience solennelle lundi 6 décembre 2021, au cours de laquelle a été installé leur nouveau président, Patrick Barbaste, conseiller référendaire de la Cour des Comptes.
Titulaire notamment d’un DEA d’histoire économique contemporaine, Patrick Barbaste a exercé pendant un peu plus d’une quinzaine d’années dans plusieurs grandes collectivités locales, des responsabilités au sein de directions financières puis de directions générales, comme administrateur territorial.
Spécialiste des questions de finances locales, il est co-auteur d’un ouvrage sur la gestion de la dette et de la trésorerie des collectivités locales.
En 2007, il rejoint les juridictions financières à Lyon, puis à Strasbourg. Il accède au grade de président de section en 2015 et prend ses fonctions à Metz, puis à la chambre régionale des comptes Hauts-de-France.
Un spécialiste de la dette
des collectivités locales
Au cours de cette quinzaine d’années, il a contribué à plusieurs publications de la Cour des comptes, dont les rapports publics sur la gestion de la dette publique locale (2011), sur les finances publiques locales (oct. 2013), sur l’accès aux services publics dans les territoires ruraux (2019), et les chapitres des rapports publics annuels 2020 sur les services communaux de la restauration collective et 2021 sur les relations entre les communes et leurs casinos.
Patrick Barbaste prend ses fonctions alors que les juridictions financières connaissent un mouvement de réforme profond. La nouvelle mission d’évaluation des politiques publiques locales en est une illustration. Dans le ressort particulièrement étendu des CRTC Antilles-Guyane, marqué par de fortes spécificités, il aura notamment la charge de mettre en œuvre avec ces équipes ces réformes.
Dans le contexte tendu et incertain des finances publiques, renforcé par les effets de la crise sanitaire, économique et sociale, les avis des CRTC Antilles-Guyane sont essentiels. Leurs analyses expertes, leurs recommandations et d’une manière générale la parole de ces juridictions financières, indépendantes et impartiales, sont attendues par nos concitoyens. Elles participent à la transparence et à l’amélioration de la gestion publique.
Rappelons qu’en Guadeloupe 30 communes sur 32 sont sous tutelle du préfet de Région et la quasi-totalité des Communautés d’agglomération…
Les données sont sensiblement les mêmes en Martinique et en Guyane.