Désigné par l’Andes, le réseau Sport des collectivités locales, Alain Sorèze, président du CrosGua fera le lien avec les collectivités pour la promotion des Jeux Olympiques d’été programmés à Paris en 2024.
Les contours de la mission qui lui est confiée seront précisés dans les prochains jours. Le Guadeloupéen Alain Sorèze a été désigné par la commission Mobilisation des territoires de l’Agence nationale des élus en charge du sport, comme Ambassadeur régional de Paris 2024. « Pour chaque territoire, les ambassadeurs régionaux servent de relais entre le Comité d’organisation des Jeux Paris 2024 et les collectivités dans les actions de promotion des Jeux », précise Alain Sorèze, président du CrosGua.
Remonter les doléances des Outre-mer
Le relais de la flamme olympique qui passera en Outre-mer est au programme des discussions où les ambassadeurs régionaux devront faire entendre leur voix.
« Il faudra s’adapter aux spécificités de chaque territoire d’Outre-mer pour le parcours de la flamme olympique, annonce Alain Sorèze. Nous avions déjà entamé des discussions à ce sujet avec la Martinique pour une démarche commune. Nous ferons remonter au niveau national les spécificités et demandes des Outre-mer pour qu’elles soient prises en compte. »
Cécilia Larney
Tour d’horizon avec les ligues et comités
Traditionnellement organisés en janvier, les Trophées du sport pourraient se tenir en mars. Un exemple parmi d’autres de l’impact de la crise sanitaire sur l’activité sportive. Depuis bientôt deux ans, les acteurs du milieu sportif sont dans l’expectative. Le protocole sanitaire défini, notamment l’application du passe sanitaire, ne fait pas l’unanimité au sein des clubs. Pour les entraînements dans des établissements publics (hall des sports, stade municipal…), le passe sanitaire est obligatoire. « Cela donne l’impression que le basket et le hand souffrent plus que le football et le rugby », explique Alain Sorèze.
Ce samedi 29 janvier, le président du CrosGua échangera avec les présidents de ligues et comités pour décider des démarches à entreprendre. « Depuis deux ans, on essaye de motiver tout le monde en attendant des jours meilleurs, mais beaucoup veulent baisser les bras », commente Alain Sorèze.
