Outre-mer : loin des yeux…

La politique de Paris à l’égard des Outre-mer peut être résumée par l’adage Loin des yeux, loin du cœur. Ceci malgré les dénégations, le rappel, à chaque passage de ministre, que les régions ultramarines sont importantes pour l’ensemble national.

La Zone économique exclusive française étendue sur toutes les mers ou presque définit l’importance des régions ultramarines. Même si la France n’exploite pas cet atout majeur. Cette Zone économique exclusive et quelques îles dans le Pacifique mettent la France dans le jeu que se livrent les Etats forts et sans scrupule — Etats-Unis, Chine, Russie — pour grignoter des bouts de souveraineté.

Malgré cela, la France n’est pas toujours au rendez-vous des Outre-mer : services publics d’un autre temps, chômage des jeunes excessif, pauvreté visible (de plus en plus !).

À force de décider (ou pas) depuis Paris, avec une vision souvent stéréotypée, on laisse des régions aux mains d’élus sans grands pouvoirs, aux mains de groupes commerciaux et financiers omniprésents, omnipotents qui étranglent la population. Le dossier de L’Hebdo Antilles-Guyane.

Misié Sadik : « Ma musique est en cohérence avec qui je suis »

Engagé auprès des jeunes, attentif aux problématiques qui impactent les populations des Antilles-Guyane, particulièrement la Guadeloupe, Misié Sadik a réussi, en un titre, Alzheimer, suivi de quelques hits, à mettre jeunes et moins jeunes d’accord. Artiste emblématique de la musique urbaine locale, Misié Sadik se distingue par son répertoire sans faux-semblants, authentique, sensible et percutant.

Avec Koérans, son nouvel album, attendu le 2 mai, l’artiste saintannais franchit un cap en inaugurant son label de production, Blue Box Records. Entretien dans L’Hebdo Antilles-Guyane.

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