Outre-mer. L’agriculture ultramarine doit préparer la transition climatique

A l’initiative de l’Office de Développement de l’Agriculture dans les DOM (ODEADOM) et de Chambres d’Agriculture France, se tient au Gosier durant trois jours u séminaire sur Agricultures ultramarines et changement climatique. Enjeux, transitions, adaptation.

Ils sont venus de tous les Outre-mer. @AJV

Si le changement climatique intéresse tous les continents, les îles (et territoires) situées en ultrapériphérie de l’Europe, dans des zones tropicales, sont encore plus touchés par l’évolution des températures sur le globe : montée des eaux, changement du trait de côte, sécheresse ou pluies abondantes, vents violents liés aux passages de tempêtes et ouragans… viennent impacter déjà l’agriculture et l’élevage.

Sébastien Windsor, président de Chambres d’Agriculture France, en est conscient qui souligne que les Outre-mer sont aux avant-postes de ce changement climatique parce que plus fragiles. « Les Outre-mer, dit-il, sont résolument engagés dans la transition durable et économiquement viable de leurs agricultures. Le caractère insulaire, le climat tropical, l’éloignement, sont déjà des défis importants pour la production agricole, pour l’approvisionnement des populations. la recherche, l’innovation et le transfert ont permis des avancées notables. Cependant, les mutations attendues pour les prochaines années sont encore plus importantes que toutes celles q’ont connu les agriculteurs. Il convient d’onc d’adapter les exploitations et les filières au changement climatique. »

Joël Sorres, président de l’ODEADOM, a redit que « Les Outre-mer sont en première ligne des changements climatiques. Et qu’il faut préparer l’adaptation des filières, des pratiques culturales, construire des stratégies en mobilisant toutes les forces vives porteuses d’enjeux et de solutions. »

Joël Sorres, président de l’ODEADOM :

Au nombre des intervenants, trois praticiens de l’agriculture-élevage : Corinne Avice, qui exploite un élevage bovins laitiers et de la polyculture à Mayotte, entre sécheresse, ouragans, et vols de bétails… Otilone Tokotuu, maraîcher et diversification, président de la Chambre de commerce et d’industrie, des métiers et de l’agriculture de Wallis et Futuna, qui s’est plaint des prix sans cesse augmentant des intrants… Boris Damase, qui élève des volailles certifiées bio en Guadeloupe, qui a demandé « pourquoi les récoltes ne sont pas assurées en Guadeloupe » alors qu’il y a d’importants aléas climatiques dont souffrent les exploitations…

Boris Damase, exploitant agricole, éleveur de volailles :

interventions attendues, celles des représentants des organisations professionnelles. Franck Desalme, directeur général des Grands Moulins des Antilles (GMA), est aussi président de l’IGUAVIE, à savoir les producteurs d’animaux de chair. Ce qu’on aurait pu faire il y a vingt, trente,ans, il va falloir le faire tout de suite, car le temps presse et nous connaissons déjà, avec les sécheresses, les pluies diluviennes, les tempêtes et ouragans ce qui ne peut que s’accentuer à l’avenir, dit-il en substance.

Franck Desalme, président de l’IGUAVIE :

Sabastien Thafournel, directeur opérationnel de Banamart, a expliqué pourquoi une production comme la banane a besoin de sols stables, d’eau toute l’année, d’une température constante, mais aussi de nouvelles variétés plus résistantes propres à supporter les changements climatiques et les parasites nouveaux qu’impliqueront ces changements. etc…

Sébastien Thafournel, Banamart :

Patrick Sellin a dit comment les agriculteurs et éleveurs de Guadeloupe, depuis les grandes sécheresse de ces dix dernières années, ont compris qu’il se passait quelque chose au niveau du climat et qu’il fallait se préparer au pire.

Patrick Sellin, président de la Chambre d’agriculture de Guadeloupe :

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​