Outre-mer : comment renforcer la coopération entre les territoires ?

Christian Cambon, rapporteur coordonnateur, Stéphane Demilly et Georges Patient, rapporteurs, présenteront au Sénat, ce mardi 17 septembre, le premier volet de leur rapport sur la coopération et l’intégration régionales des Outre-mer.

Selon le Sénat, la politique de coopération régionale des Outre-mer présente un intérêt réciproque. Du point de vue des territoires, elle doit favoriser leur meilleure insertion territoriale et en conséquence, leur développement endogène (économique, culturel, sanitaire, universitaire…) dans le respect de leur identité. La coopération doit aussi être un facteur de stabilisation et de sécurité.

Du point de vue de la France, des Outre-mer intégrés participent à l’accroissement de son rayonnement et de son influence. Il en va de même pour l’Union européenne, à travers les Régions ultra-périphériques (RUP) en particulier, mais également les Pays et territoires d’Outre-mer (PTOM).

Les précédents travaux sur les Outre-mer français ont généralement dressé le constat d’une coopération régionale insuffisamment développée, lié principalement aux relations historiques avec l’Hexagone. Cette situation est considérée notamment comme un frein au développement économique et une des causes de la cherté de la vie.

Pour aller plus loin, une approche par bassin ou région est nécessaire. Chaque Outre-mer évolue dans un environnement régional particulier (stratégies d’influence ou de déstabilisation des puissances régionales, langues, routes maritimes, zones de crise, pression migratoire, histoire…). Au sein de chaque bassin, les environnements régionaux peuvent être très différents.

Le rapport sera l’occasion de proposer des pistes pour l’amélioration de la coopération régionale.

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