Où sortir ce week-end ?

Soul Kontré, en Guyane, blues-rock haïtien avec Moonlight Benjamin (photo), en Martinique, du théâtre en Guadeloupe, du cinéma dans les communes de Guadeloupe, Martinique, Guyane, mais aussi des expositions en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane.

La Guadeloupe à la Fondation Clément

Numeris Clausus : artistes guadeloupéens au temps du confinement est une exposition collective de 22 artistes guadeloupéens, sélectionnés par Thierry Alet, commissaire de l’exposition. On y retrouve Jea-Marc Boudine, Goodÿ, Charles Chulem-Rousseau, Chantaléa, Commi, Félie Line Lucol, Antoine Nabajoth, Jérôme Sainte-Luce, Amandine Uger, Philibert Yrius… Du 15 janvier au 10 mars, ils présentent leurs œuvres conçues autour de trois thèmes : la trace, le dessin et le masque social.

Lèspwa, acrylique sur toile, de Goodÿ.

Le François (Martinique), Habitation Clément. Tous les jours, de 9 à 17 heures.

Tanmpo Klassik Live : trois soirées pour un anniversaire

La formation fête ses 4 ans les 15 et 16 janvier. Jérôme Castry, batteur et leader, Claudy Durizot, Karim Verger, Krysstal, Jean-Michel Lesdel, Melahel Pajaniandy accueilleront pour cet anniversaire « en mode Covid », Yannick Cabrion. Le répertoire rendra hommage à Patrick Saint-Eloi et Edith Lefel.

A Baie-Mahault, L’Appart. Vendredi 15 et samedi 16 janvier, à 20 heures. Dimanche 17 janvier, à 16 heures. Tarif : 25 euros (prévente). Tél. 06 90 80 27 95.

Le Mois kréyol en Guyane

L’écologie et les luttes sociales sont les principaux thèmes de la 4e édition du festival du Mois kréyol de Difé kako. Parmi les rendez-vous grand public maintenus ce week-end, en Guyane :

  • L’exposition itinérante, Les 25 ans de Difé kako. Un voyage en images à travers les objectifs de Patrick Berger, Peggy Fargues, Marie-Charlotte Loreille. A Remire, centre Pagaret, du 15 au 29 janvier.
  • Initiation à la sculpture sur calebasse avec l’association Toe Lobie. Samedi 16 janvier, de 10 à 12 h 30. Tarif : 10 euros. A Matoury, Carbet aéroport.
  • Initiation aux danses traditionnelles, samedi 16 janvier, de 14 à 18 heures. Tarif : 15 euros (les 4 stages). A Matoury, Carbet aéroport.
  • Atelier de chants créoles avec Régine Lapassion, dimanche 17 janvier, de 10 à 13 heures. Tarif : 10 eueors. A Cayenne, Case Energia Pura.

En Guyane : Cayenne, Rémire, Matoury. Tél. 06 94 95 14 50.

Au nom du père, de la fille et des Saint Soleil

Exposition collective dans le cadre de la programmation spéciale Fenêtre sur Haïti, Au nom du père, de la fille et des Saint Soleil campe une conversation artistique entre l’héritage de l’artiste Jean-Claude « Tiga » Garoute et le travail de sa fille, Michèle Claude Garoute. Se mêlent à cette conversation père-fille, les pionniers du mouvement Saint Soleil : Louisiane Saint Fleurant, Prospère Pierre-Louis, Levoy Exil. Initié par Tiga et Maud Robart, le mouvement artistique Saint Soleil a pris de l’ampleur dans une communauté défavorisée en Haïti, en 1972. L’occasion de porter un nouveau regard sur l’art haïtien. Collectionneuse et galériste à Montréal, Emeraude Michel est la commissaire de l’exposition.

A Fort-de-France (Martinique), Tropiques Atrium, galerie La Véranda. Jusqu’au 20 février.

Atelier eco-design en bambou

Initiez-vous à la fabrication d’un objet en bambou avec Laurent Thimothée, fondateur d’Amazona Cure, artisan passionné.

Une introduction sur l’histoire du bambou précédera l’atelier de fabrication. Un rendez-vous de Caraibes Factory.

A Deshaies (Guadeloupe), 1466 allée de Lacoque. Samedi 16 janvier, de 9 à 11 heures. Tarif : 21 euros par personne. Inscriptions : www.weezevent.com/atelier-eco-design-en-bambou

J’ai rencontré Dieu sur Facebook

Une pièce de théâtre qui colle à l’actualité. L’auteur et metteur en scène, Ahmed Madani propose une fable des temps modernes en lien avec les réseaux sociaux, l’embrigadement des jeunes filles dans le djihadisme et les relations mère/fille souvent complexes. Une jeune fille sans histoire, une mère charmante avec qui elle s’entend très bien et tout à coup, survient un deuil qui ternit la relation mère-fille. La meilleure amie de la jeune fille disparaît. Et là, mélancolie, trou noir, elle est perdue. Les réseaux sociaux deviennent son refuge.

Une fable des temps modernes en lien avec les réseaux sociaux.
Photo : François-Louis Athenas.

A Basse-Terre (Guadeloupe), L’Artchipel. Samedi 16 janvier, à 20 heures. A Fort-de-France (Martinique), Tropiques Atrium. Mercredi 20 janvier, à 19 h 30.

Konsèp An Triyo à Pointe-Noire

Le bassiste Stéphane Castry annonce une « reprise musicale en douceur » pour ce nouveau rendez-vous de l’année. Il sera accompagné d’Hélène Faussart, au chant, et d’Audray Clodion, au piano.

A Pointe-Noire (Guadeloupe), restaurant Plézi. Réservations : 06 90 71 35 72.

Variations autour de l’œuvre de Frankétienne

Fenêtre sur Haïti se poursuit à Tropiques Atrium avec cette semaine une mise en espace théâtrale des œuvres de Frankétienne, auteur haïtien aux multiples casquettes et de renommée internationale. Avec Jean Erns Marie-Louise.

A Fort-de-France (Martinique), Tropiques Atrium. Samedi 16 janvier, à 19 h 30.

Soul kontré à Montjoly

Malgré les contraintes de la situation sanitaire, la 4e édition de Soul kontré se déroulera ce dimanche, en Guyane. Avec Perle Romney, Alex Corvo, Dgils.

A Montjoly (Guyane), route des plages. Dimanche 17 janvier, à 17 heures. Tarif : 40 euros. Tél. 06 94 02 32 32 – 06 94 93 23 26.

Haitian Blues avec Moonlight Benjamin

La chanteuse haïtienne mêle la tradition haïtienne du vaudou, le rock et le blues.

Fenêtre sur Haïti, c’est du théâtre, de la peinture, mais aussi de la musique ! Ce dimanche 17 janvier, Tropiques Atrium accueille la chanteuse haïtienne, Moonlight Benjamin. Celle qui a longtemps collaboré dans la World Music ou le jazz, notamment avec le Guadeloupéen Jacques Schwarz-Bart, ou encore, Omar Sosa, mène aujourd’hui une carrière internationale. Son répertoire mêle la tradition haïtienne du vaudou avec le blues, le rock américain des années 1970.

A Fort-de-France (Martinique), Tropiques Atrium. Dimanche 17 janvier, à 18 heures.

Joël Nankin, à L’Arawak

Le peintre propose une réflexion artistique sur les constructions identitaires afro-caribéennes. Joël Nankin dresse un constat accablant et incontestable : les puissances coloniales laissent comme seul héritage à ces populations une abomination qu’il nomme « négosid », une négation de leur propre humanité.

Au Gosier (Guadeloupe), hôtel L’Arawak Beach Resort.

Allons au cinéma !

La dernière vie de Simon

Simon, 8 ans, est orphelin. Son rêve est de trouver une famille prête à l’accueillir. Mais, Simon n’est pas un enfant comme les autres, il a un pouvoir secret : il est capable de prendre l’apparence de chaque personne qu’il a déjà touchée… Et vous, qui seriez-vous si vous pouviez vous transformer ?

A partir du vendredi 15 janvier. A Basse-Terre (Guadeloupe), au D’Arbaud. A Schoelcher (Martinique), Madiana. A Matoury (Guyane), Agora. A Kourou (Guyane), Urania.

ADN

Neige, divorcée et mère de trois enfants, rend régulièrement visite à Émir, son grand-père algérien qui vit désormais en maison de retraite. Elle adore et admire ce pilier de la famille, qui l’a élevée et surtout protégée de la toxicité de ses parents. Les rapports entre les nombreux membres de la famille sont compliqués et les rancœurs nombreuses…

Au Moule (Guadeloupe), salle Robert-Loyson. Dimanche 17, mercredi 20 et vendredi 29 janvier, à 20 heures. Durée : 1 h 30.

L’ombre de Staline

Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d’interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. A son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît.

Au Moule (Guadeloupe), salle Robert-Loyson. Samedi 16 janvier, à 20 heures, et mercredi 20 janvier, à 16 heures. Durée : 1 h 58.

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