Opinion. Réforme des retraites : après la brutalité sociale, la brutalité démocratique

PAR VICTORIN LUREL*

Après la brutalisation politique à l’Assemblée nationale et au Sénat pour imposer par tous les moyens constitutionnels et réglementaires l’indigne réforme des retraites, le Gouvernement et les droites coalisées en supplétives utiles du pouvoir s’obstinent à vouloir infliger leur maltraitance démocratique et sociale au peuple français.

Par dogmatisme et aveuglement, la Commission mixte paritaire chargée d’élaborer un texte commun entre les deux assemblées et composée majoritairement de fervents partisans de la réforme adoptera, à n’en pas douter, cette mauvaiseté.

Malgré l’indifférence affichée dans les Outre-mer — et singulièrement en Guadeloupe, notamment parmi les partisans d’Emmanuel Macron —, je continue de soutenir, plus que jamais, la mobilisation des salariés du public et du privé comme leurs organisations syndicales dans leur lutte contre une loi manifestement inadaptée à nos réalités et fondamentalement injuste.

Quand on connait la situation des retraités guadeloupéens et la misère dans laquelle le régime les enferme, j’ai personnellement du mal à comprendre le silence assourdissant des élus de nos territoires faisant mine d’ignorer la catastrophe qui se prépare et qui s’en rendent ainsi complices.

Face à ce bouleversement sociétal et à la paupérisation renforcée de nos pays, nous devons poursuivre le combat. Mon message est donc simple : intensifiez votre mobilisation et n’oubliez jamais les comptables et responsables de cette loi indigne. Ne désarmons pas !

*Sénateur de la Guadeloupe

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