PAR CHARLY SAHAI
Fonctionnaire territorial
Depuis le dernier découpage de 2015, la population totale de chaque canton avoisine les 20 000 habitants. Outre le fait qu’il s’agisse depuis cette année d’une élection binominale paritaire majoritaire à deux tours, en fonction, entre autres, de la jeunesse de sa population le nombre d’inscrits sur la liste électorale de chaque canton varie.
De facto, dans l’absolu chaque candidat posté sur la ligne de départ dispose approximativement, sur le territoire départemental découpé en canton, du même potentiel électoral mobilisable.
C’est ainsi qu’en fonction du découpage, d’ailleurs jamais anodin, les situations diffèrent. Il existe donc en Guadeloupe plusieurs types de canton.
Des cantons polycommunaux : cantons constitués de plusieurs communes ou de plusieurs portions de communes (cantons du Nord Grande-Terre, de Petit-Bourg, de la Côte sous-le-Vent, de Basse-Terre…).
Des cantons monocommunaux : cantons constitués par une commune, on parle alors de commune-canton (cantons du Moule, de Pointe-à-Pitre, de Morne-A-l’eau, de Capesterre Belle-Eau ou de Lamentin).
Des cantons infracommunaux : cantons constitués de la portion d’une commune (Cantons des Abymes 1 et 2).
Des cantons polycommunaux incluant des îles poly ou monocommunal : cantons situés sur plusieurs communes comportant des îles (cantons de Saint-Francois, de Marie-Galante, de Trois-Rivières).
Face à ces nuances voire cette diversité, les difficultés et contradictions politiques à dépasser et surmonter ainsi que les équilibres territoriaux à trouver peuvent s’avérer plus ou moins complexes.
Au regard de ces axiomes de départ, sur le territoire guadeloupéen c’est Jean-Philippe Courtois qui apparaît comme le conseiller départemental le mieux élu tant en nombre de voix portés sur son nom avec 4 491 suffrages qu’en terme de pourcentage de suffrages exprimés soit 79,88 % !