Opinion. Présidentielle : « Si le pire a été évité, la Ve République est malade »

Après la réélection d’Emmanuel Macron, face à Marine Le Pen, candidate du Rassemblement National, Gustave Alirol, président de Régions et Peuples Solidaires, appelle à une réforme des institutions.  

Gustave Alirol.

« Avec près de 42% des suffrages, la candidate du Rassemblement National progresse de 9 points par rapport à 2017. Jamais le score de l’extrême-droite n’a été aussi élevé au second tour d’une élection présidentielle.

Avec plus de 28% d’abstention et 3,1 millions de votes blancs ou nuls, les électeurs se sont détournés massivement de l’offre du second tour de l’élection présidentielle. Cette démobilisation historique est le fruit du rejet à la fois d’Emmanuel Macron, de sa politique et de sa personne, et de la verticalité du système présidentiel français. Le temps de l’Homme providentiel est révolu. C’est le second enseignement de la Présidentielle.

Comme en témoignent ces résultats, la Cinquième République est de plus en plus malade. Pour sauver la démocratie, nous en appelons à une réforme des institutions au plus proche des territoires et des citoyens.C’est le sens de l’offre Régions et Peuples Solidaires aux élections législatives de juin prochain. »

Gustave Alirol, président de Régions et Peuples Solidaires

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