PAR OLIVIER SERVA*
Ce mot « harcèlement », qui renvoie au traumatisme, au mal-être, est devenu un vrai fléau. L’enfance, l’adolescence doivent rester des étapes de construction de soi et d’épanouissement.
Le député et l’enseignant que je suis s’insurge contre cette forme de violence. L’École doit demeurer un lieu sécurisé où sont dispensés les apprentissages, un lieu qui protège, instruit et émancipe.
La prévention et la lutte contre le harcèlement doivent être une priorité. Les dispositifs mis en place, notamment le programme pHARe (plan de prévention du harcèlement) complétés depuis la rentrée 2023 par de nouvelles mesures doivent gagner en efficacité. Trop d’enfants, trop de jeunes sont victimes de cyber-harcèlement, cette forme de violence numérique si sournoise et invasive par le biais des réseaux sociaux.
Je dis « Non au harcèlement ! » La prévention est essentielle et passe par la formation des personnels de l’Education nationale pour éviter l’inacceptable.
J’ai une pensée pour les familles meurtries, à jamais marquées. Les situations identifiées doivent être traitées avec fermeté. Le protocole de prise en charge des situations de harcèlement doit permettre de protéger, d’accompagner les familles jusqu’à la résolution des situations.
En cette Journée nationale de lutte contre le harcèlement, je tiens à rappeler que ce combat nécessite la mobilisation de tous. Mobilisons-nous pour protéger notre Jeunesse!
Olivier Serva est député de la Nation et de la Guadeloupe