Dimanche matin, il lançait un message pathétique, disant son dégoût, affirmant qu’il ne pouvait plus supporter… Ce soir, il rameute e ban et l’arrière-ban de ceux qui l’ont entendu. Harry Durimel revient plus fort que jamais.
« Pointe-à-Pitre, ville centre qui se bat avec une volonté farouche… une ville courageuse qui fait face à un contexte sécuritaire désastreux dont elle ne peut endosser seule la responsabilité.
Des jeunes déscolarisés, désœuvrés, embrigadés qui tentent de faire la loi dans la ville d’Art et d’Histoire…
Trop longtemps nous avons fermé les yeux, nous avons regardé ailleurs, ou parfois tenté quelques mesures-rustines, alors qu’il eut fallu un véritable plan Marshall, global et transversal à l’échelle de l’ensemble du territoire avec l’implication active de tous les acteurs : État, collectivités majeures, élus, acteurs associatifs et économiques.
Pour agir dans tous les domaines : sécuritaire, éducatif, insertion sociale et professionnelle, artistique, culturel…
Aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus me taire. Je suis un Maire debout, avec cette conviction chevillée au corps que ce n’est qu’en Lyannaj que nous pourrons surmonter nos problèmes.
Nous devons tous nous sentir concernés, où que nous soyons et chacun à la place qui est la sienne.
D’où nous venons, quelle que soit notre histoire et au bout de tout ce que nous avons déjà enduré, nous sommes un peuple d’une formidable résilience.
Nous sommes une Guadeloupe capable d’accomplir de grandes choses, et c’est à la face du monde que nous le déclarons !
Aujourd’hui, chacun de nous doit assumer sa part de responsabilité !
Il n’y a qu’ensemble que nous trouverons des solutions à une situation si complexe.
Chers compatriotes, chers amis, chères sœurs et chers frères, chers parents, mettons-nous debout car l’heure de nous-mêmes a sonné !
Rassemblons-nous autour d’un bik a pawol lundi 25 mars à partir de 19 heures devant la Place de la mairie de Pointe-à-Pitre. »