UN CITOYEN DU GOSIER
« Je suis résident du Gosier, et je suis outré ! Cela fait huit jours interminables que nous sommes privés d’eau.
Imaginez : pas de douche, pas de vaisselle, pas moyen de tirer la chasse d’eau. Vivre ainsi est inhumain ! Nous sommes en 2024, dans une commune de la Guadeloupe, pas dans un désert sans nom. La situation est intolérable, et ma patience, tout comme celle de mes concitoyens, a atteint ses limites.
La grève de l’eau, déjà insupportable avec ses coupures régulières, a été portée à son paroxysme par des actes de sabotage abjects. Qui sont ces individus qui se permettent de jouer avec notre survie en endommageant délibérément les infrastructures ? C’est du pur vandalisme, et cela doit cesser immédiatement.
Quant à l’impact économique, n’en parlons pas. C’est une catastrophe !
Les petits commerces, les restaurants, nos entreprises locales, nous sommes tous en train de suffoquer sous le poids de cette crise. On ne peut pas travailler, on ne peut pas vivre, tout ça parce que certains décident de prendre l’eau, notre bien le plus précieux, en otage pour leurs revendications.
Je suis révolté par l’indifférence et l’inaction de ceux qui ont le pouvoir de changer les choses.
Où sont les autorités dans cette histoire ? Pourquoi laisse-t-on cette situation dégénérer au point où les citoyens se sentent abandonnés et trahis ? L’eau est un droit, pas un privilège ! Il est absolument inacceptable d’utiliser l’accès à l’eau comme moyen de pression dans les négociations sociales.
Je demande, non, j’exige des actions immédiates pour rétablir notre accès à l’eau. Que les responsables des sabotages soient trouvés et punis avec la plus grande sévérité. Que les autorités prennent leurs responsabilités et mettent fin à cette crise. Nous avons besoin de solutions, pas de promesses en l’air !
C’est un appel à la mobilisation. Nous ne pouvons plus rester silencieux face à cette injustice flagrante. La gestion de l’eau doit être repensée de toute urgence pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise. Nous méritons de vivre dignement, avec un accès inconditionnel à l’eau. Assez est assez ! »
Ce citoyen a préféré rester dans l’anonymat de crainte de représailles