Opinion. Fin de vie : la colère des militants

Le gouvernement s’oriente vers un nouveau report des textes sur la fin de vie. Les militants de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité crient leur colère.

Du 22 au 30 mars, les militants de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) se mobilisent. Ils demandent l’assurance que les deux textes iront au bout de la procédure parlementaire et seront votés, puis promulgués en même temps pour que très vite, à l’égal de leurs voisins belges, espagnols ou portugais, ils disposent librement de leur fin de vie.

« Depuis trop longtemps, rappelle l’ADMD, le sujet de la liberté en fin de vie fait les frais des atermoiements des gouvernants. Le projet de loi adopté en avril 2024 par le conseil des ministres, puis discuté à l’Assemblée nationale a été balayé par la dissolution. Puis, la censure de décembre a anéanti les espoirs d’un nouvel examen du texte en février 2025. Les militants du droit de mourir dans la dignité sont très en colère face à ce nouvel affront démocratique. »

Aujourd’hui, la date du 12 mai 2025 est évoquée pour l’ouverture des débats au Parlement (séance publique ; examen en commission des affaires sociales dès le 8 avril), mais avec deux textes au lieu d’un : soins palliatifs d’un côté (proposition de loi présentée par Annie Vidal relative aux soins palliatifs et d’accompagnement), aide à mourir de l’autre (proposition de loi présentée par Olivier Falorni relative à la fin de vie). « Une manœuvre dilatoire ! », déplorent les militants de l’ADMD.

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