Opinion. Carole Exilie : « La femme martiniquaise… »

En Martinique, petite île de la Caraïbe, les femmes sont le centre d’intérêt des observateurs avisés ou pas. 

Quand on marche à travers les rues de Fort-de-France, du François ou de Saint-Pierre, on les aperçoit allant faire leurs courses, se promenant avec leurs marmailles et toujours le sourire aux lèvres. 

Cette femme s’attache les cheveux en souvenir de ses grands-mères et pour protéger ses cheveux de toutes poussières.

« La Martiniquaise est fière. »

Tableau d’Hector Charpentier.

On peut voir des minces, des charnues, mais elles sont toujours bien dans leur corps voluptueux qui plait aux hommes qui les appellent « psiiiit ». Parfois, elles répondent par un « tchip » ou elles passent leur chemin. La Martiniquaise est fière, son port de tête est élégant et vous explique qu’elle est intouchable. 

Avec les années, leur tenue vestimentaire a changé. La femme martiniquaise ne porte plus la grand-robe avec la collerette et la chaudière, ni la titane. Aujourd’hui, elles sont beaucoup plus sexy, elles suivent la mode qu’elles adorent : leggings, robes moulantes, jeans près du corps… elles se maquillent aux couleurs du temps jamais sans son rouge à lèvres, ni son mascara.

Les bijoux, la richesse d’une vie

Comme par le passé, la Martiniquaise arbore ses bijoux en or, ses perles pour certaines, car c’est la toute la richesse de sa vie. 

Mais, elle ne vit pas seule, cette femme. Elle a des enfants qu’elle aime, elle les chérit par-dessus tout, surtout à l’approche de Noël. Elle les emmène dans les magasins pour regarder tous les jouets, elle adore préparer des fêtes de famille : baptême, communion, mariage, ça, c’est bien une affaire de femmes !

« Belle, malgré les problèmes. »

La Martiniquaise est très protégée dans la cité. Elle sait qu’elle peut faire appel à sa famille proche, ses sœurs, ses frères, et s’en sortir en cas de difficulté. 

En Martinique, il fait toujours 28 degrés et la vie y est plus facile pour se protéger du froid. Beaucoup d’associations comme le Nid œuvrent pour sortir les femmes de l’embarras et les aider à se réinsérer. 

Par ailleurs, elle est si belle malgré les problèmes que des artistes comme Hector Charpentier, Alain Aumis ou Geneviève Moures la mettent en valeur à travers leur peinture. Leurs œuvres sont tout simplement magnifiques et dévoilent leurs secrets cachés. 

Carole Exilie

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​