Obligation vaccinale : le Collectif réclame « la réintégration des suspendus »

Toujours mobilisé en Guadeloupe, le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale a défilé dans les rues de Petit-Canal, ce samedi 2 avril dans la matinée. Ce soir, à Basse-Terre, le Collectif organise avec le mouvement culturel Voukoum, un concert de solidarité.

Avant sa grande Journée de mobilisation contre la répression, prévue ce jeudi 7 avril, devant le tribunal de Pointe-à-Pitre, le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale poursuit ses meetings et manifestations dans les communes de Guadeloupe.

Ce samedi 2 avril, c’est à Petit-Canal que les contestataires ont réaffirmé leur refus de l’obligation vaccinale. Depuis la levée des mesures sanitaires (couvre-feu, port du masque…) en Guadeloupe, le 31 mars, accompagnée du maintien de l’obligation vaccinale pour les personnels concernés, le Collectif est plus que jamais décidé à obtenir la réintégration des soignants suspendus.

« Une punition des travailleurs non-vaccinés. »

Elie Domota, leader du LKP

« Cet acharnement à maintenir l’obligation vaccinale n’est rien d’autre qu’une punition des soignants, des agents du médico-social… non vaccinés », clame Elie Domota, leader du LKP.

Le Collectif appelle ses troupes à rester mobilisées. Ce samedi 2 avril, à 18 heures, un Défi vokal rézistans est organisé sur l’esplanade de la mairie de Basse-Terre avec le Mouvement culturel Voukoum. La Journée internationale de mobilisation contre la répression, jeudi 7 avril, coïncidera avec la convocation d’Elie Domota au tribunal de Pointe-à-Pitre. Le Collectif organisera un meeting sur place.

Samedi 9 avril, la marche de contestation du Collectif contre l’obligation vaccinale se déroulera à Baillif.

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