Tandis que le président de la République, Emmanuel Macron, a quitté l’île, il y a eu un nouveau mort en Nouvelle-Calédonie où les barrages, sitôt défaits par les forces de sécurité intérieures sont reformés par les émeutiers. La ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, réagit.
« La situation en Nouvelle-Calédonie demeure très difficile pour les habitants de l’île, en particulier dans le Grand Nouméa.
Nous déplorons la mort d’une septième personne. Nos pensées vont à ses proches.
L’État met tout en œuvre pour rétablir l’ordre, assurer la sécurité de nos concitoyens, grâce à l’action des forces de police et de gendarmerie, et permettre à chacun de retrouver des conditions de vie quotidienne normales aussi rapidement que possible.
Dans le cadre du processus de désescalade que le Président de la République a appelé de ses vœux lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie le 23 mai 2024, plusieurs initiatives politiques notables sont intervenues permettant d’avancer dans la voie tracée par le Chef de l’État. Elles doivent désormais se traduire par la levée de barrages et le retour au calme dans les délais les plus brefs.
La mission de médiation et de travail, qui a été installée par le chef de l’État, a, pour sa part, commencé son travail d’écoute et de prise de contact dans le but de renouer les fils du dialogue politique avec un esprit d’ouverture et d’impartialité et avec la perspective de faire émerger les voies et les conditions d’un accord global avec les acteurs calédoniens.
La poursuite de ce processus au profit de tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie impose à chacun un esprit de responsabilité qui, seul, permettra de dessiner des voies d’avenir. »