Nouveau renvoi pour Kalash dans l’affaire des Champs-Elysées

Kalash s’est dit impatient de revoir les policiers…

Mardi 9 mars, Kévin Valleray, alias Kalash, devait être jugé pour « outrage et menace de crime ou délit sur personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion et blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par un conducteur de véhicule aggravées par deux circonstances » (délit de fuite et alcool), au tribunal judiciaire de Paris. L’affaire remonte au mois de mars 2019. Kalash avait été interpellé et placé en garde à vue dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mars 2019 à Paris, après s’être produit sur la scène de l’Accor Hotels Arena aux côtés du chanteur Drake. Au volant d’une Porsche, il avait percuté plusieurs véhicules dans le quartier des Champs-Elysées. Pour la seconde fois, son procès a été renvoyée. La date de la prochaine audience est fixée au 11 juin 2021. 

Renvoi en l’absence de rapport de l’IGPN 

Suite à sa garde à vue, Kalash avait à son tour déposé plainte pour violences policières. Mais l’enquête de l’Inspection Général de la Police Nationale (IGPN) n’a pas pu être fournie lors de l’audience du 9 mars. Le tribunal a donc ordonné un supplément d’informations afin d’obtenir des éléments. Pour maître Arneton, avocat de Kalash, cette enquête est réclamée depuis deux ans maintenant : « On explique que monsieur Valleray a été frappé, étranglé et tazzé dans un véhicule alors qu’il était menotté avec les mains dans le dos. Le président du tribunal a réclamé cette enquête il y a un an. Aujourd’hui, on en arrive à la situation assez cocasse où c’est le procureur qui demande à ce qu’une commission rogatoire soit ordonnée afin que le parquet verse la procédure IGPN qui est menée sous son autorité ». Kalash, lui, affirme être impatient de rencontrer les policiers incriminés : « Des faits leur sont reprochés, des faits me sont reprochés. Moi je suis là pour y répondre. C’est la deuxième fois et ils ne viennent pas. Il y a une raison à leur absence. Leurs avocats sont là et pas eux. J’ai hâte de les rencontrer ». Une affaire à suivre. 

Rodolf Etienne 

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