Nos régions fortement impactées par les risques naturels majeurs

Dans son rapport d’activité de mai 2019 à juillet 2020, sorti en décembre, la Délégation interministérielle aux Risques majeurs Outre-mer (DIRMOM) a dressé le bilan de sa première année d’activité. La délégation a pour objectifs d’analyser les risques auxquels sont confrontés les territoires Français d’Outre-Mer et de structurer les politiques dédiées aux risques. 

Les territoires français d’Outre-mer sont exposés à des risques naturels multiples : séisme, tsunami, cyclone, montée des eaux, volcanisme actif, érosion… Des risques accentués par la dynamique du changement climatique.  

Les aléas
aux Antilles-Guyane

En Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin, les aléas auxquels sont exposés ces territoires sont nombreux. Tous ces territoires sont considérés comme des zones inondables, exposées aux tempêtes fréquentes et aux glissements de terrain.
Pour la Guyane, à cela s’ajoute l’exposition aux feux de forêts. La Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin sont également des zones submersibles, cycloniques et sismiques. Enfin, en Guadeloupe et Martinique, le risque volcanique vient compléter la gamme. 

Faire face
aux risques
majeurs

Afin de faire face à ces aléas, les principaux objectifs qui se dégagent des consultations qui ont été menées dans les territoires d’Outre-mer sont :
– mieux se préparer aux aléas en dynamisant l’acculturation à la prévention et de la gestion du risque. Notamment à travers la mise en place régulière de journées de sensibilisation.
– viser une meilleure promotion et intégration de mesures parasismiques et paracycloniques.
– améliorer l’efficacité des pouvoirs publics pour gérer une crise, en réduire la durée et faciliter le redémarrage d’un territoire dès que possible. 

Ces objectifs devraient aboutir à une loi annoncée en 2018 par Emmanuel Macron, président de la République. 

Enfin, on notera également la volonté de dynamiser le Plan Séisme Antilles (PSA), établi en 2007 mais dont l’avancée reste timide. Et la mise en place d’un plan sargasses 2 qui fera suite au plan national de prévention et de lutte contre les sargasses mis sur pied en 2018. 

Elodie Soupama

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