Ils étaient près de 4 000 selon les organisateurs à rejoindre l’appel de l’intersyndicale santé, samedi 2 octobre dans les rues de Fort-de-France. Ensemble, ils dénonçaient l’obligation vaccinale et l’application du pass sanitaire, notamment dans le domaine médical.
Guidé par l’intersyndicale santé (CDMT, CGTM, CSTM, FO, UGTM, USAM, Convergence IDE 972), le personnel soignant réclame :
- le maintien de la gratuité des tests PCR et antigéniques
- des moyens supplémentaires en personnel et en équipements pour les hôpitaux, les cliniques et le secteur médico-social
- un meilleur pouvoir d’achat
- l’augmentation générale des salaires
Des collectifs citoyens se joignent au mouvement
Les syndicats appellent de surcroît à la grève interprofessionnelle pour dire un non commun au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale, estimant qu’il existe « d’autres moyens de lutte contre la pandémie ». A noter la participation, aux côtés des syndicalistes et du personnel soignant, d’autres collectifs citoyens réfractaires à la vaccination et aux mesures gouvernementales liées à la pandémie à la Covid-19.
Rodolf Etienne
Obligatoire à partir du 11 octobre…
Le pass sanitaire est exigé depuis le 22 septembre dans les établissements culturels, sportifs et de loisirs, pour les personnes de plus de 18 ans, et depuis le 1er octobre pour celles de 12 à 17 ans. Il sera rendu obligatoire, à partir du 11 octobre, pour les personnes et les salariés qui interviennent dans certains lieux.
Applicable également à partir du 11 octobre pour le personnel du secteur médico-social, ce dernier devra présenter au plus tard le 14 novembre, au moins une injection vaccinale anti-Covid.