Narcotrafic : trop peu de moyens pour une activité intense

Les îles de la Caraïbe sont la nouvelle autoroute pour le trafic de stupéfiants, de l’Amérique du Sud vers l’Europe.

Depuis le début de l’année, les navires patrouilleurs de la Marine nationale ont permis la saisie de plus de 10 tonnes de cocaïne. Une série de prises record sur des bateaux à moteurs, des voiliers qui, partis de Colombie ou du Venezuela, vont traverser l’Atlantique vers les côtes espagnoles.

Autres filières encore plus intéressantes pour les trafiquants : les navires marchands chargés de conteneurs à Belem, au Brésil ou à Degrad des Cannes, le port industriel de la Guyane française, à Paramaribo, le port du Suriname, ces navires transportent des milliers de conteneurs chargés de biens de consommation. Au milieu des cargaisons, des ballots de drogue. Pour un conteneur repéré, combien passent au travers ? Le Sénat a rendu un rapport accablant : les services français n’ont pas les moyens d’endiguer le flot. On en parle dans L’Hebdo Antilles-Guyane.

Le temps des mémoires

Depuis le début du mois de Mai, différentes manifestations aux Antilles et dans l’Hexagone marquent ce mois dédié aux mémoires de la traite et de l’esclavage. Ces célébrations connaîtront leur point d’orgue en Martinique, le 22 mai, et en Guadeloupe, le 27 mai, avec la commémoration de l’abolition de l’esclavage.

Parallèlement à la série documentaire-événement, Esclaves, avec Samuel L. Jackson (voir L’Hebdo Antilles-Guyane du 4 mai 2024), des programmes en télé, radio et podcasts retracent l’histoire de l’esclavage. Avec les voix de Lucien Jean-Baptiste, Judith Henry, Alex Descas…, le podcast Code Noir, les révoltés du Gaoulet raconte l’histoire d’une révolte d’esclaves en Martinique au XVIIIe siècle. Une fiction radio inédite inspirée des travaux de recherche de l’historienne Myriam Cottias sur l’affaire du Gaoulet en 1710. On en parle dans L’Hebdo Antilles-Guyane.

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