Dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) dans les stations-service et autres établissements pétroliers, quatre séances de travail ont été fixées. La seconde s’est tenue ce mardi 30 mars dans les locaux de l’Organisation professionnelle des gérants de stations-service (OPGSS). Les discussions avancent, mais ne satisfont pas encore totalement l’UTPP-UGTG.
« Nous ne sommes pas satisfaits, mais par souci d’apaisement et conscients de la situation vécue en 2020, nous sommes conciliants », indique Luc Rubens, secrétaire général de l’UTPP-UGTG.
Ce mardi, le point sur l’augmentation des salaires de 3 % et l’augmentation des tickets-restaurant de 1 euro étaient à l’ordre du jour.
« Ils ne nous ont pas fait une proposition négative, mais ils nous ont promis un engagement d’ici septembre », dit Luc Rubens. Un engagement qu’accepte l’UTPP-UGTG en raison de la situation économique actuelle. La rédaction d’un accord de principe sur la proposition doit prochainement voir le jour.
Autre point abordé ce jour, bien qu’initié le 9 mars, celui de la mise en place de CSE (Comité social et économique), dans les entreprises. La mise en place d’un CSE dans les entreprises de plus de 8 salariés. Mais, cette question sera de nouveau abordée lors de la prochaine séance de travail.
Ces négociations annuelles obligatoires 2021 sont l’occasion pour le syndicat et l’OPGSS (Organisation professionnelle des gérants de stations-service) de faire une mise à jour de la convention collective et revoir les textes de loi qui ont changé. Une opération qui demande du temps, d’où le calendrier échelonné sur quatre rendez-vous. Il n’y avait pas eu de négociations annuelles obligatoires pour les travailleurs de produits pétroliers et les gérants de stations-services depuis 3 ans. La prochaine rencontre est fixée au 6 avril.
Elodie Soupama
