Musique. Gabriel Gosse fait aussi rayonner la Guadeloupe à l’ouverture des Jeux paralympiques

Guitariste, né de mère guadeloupéenne, Gabriel Gosse faisait partie des musiciens qui ont animé la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, à Paris, ce mercredi 28 août, aux côtés de Luan Pommier.

En plus des performances des athlètes ultramarins et notamment de la Guadeloupe, l’archipel aura su se mettre en lumière lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 par les prestations remarquées de ses artistes. La soprano guadeloupéenne Axelle Saint-Cirel interprétant l’hymne national lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, depuis le toit du Grand Palais, a définitivement conquis des millions de spectateurs, le 26 juillet. Après sa récente prestation en Guadeloupe, aux côtés du Jacques Schwarz-Bart sur la scène de La Créole Jazz Festival (Le Gosier), Luan Pommier, chanteuse et pianiste guadeloupéenne, a entonné l’hymne paralympique, de Thierry Darnis, à La Concorde, ce 28 août, au moment où le Guadeloupéen Damien Seguin, double champion paralympique de handivoile, skipper, portait le drapeau des Jeux paralympiques sur scène.

Attaché à ses origines guadeloupéennes

Encore peu connu dans l’archipel, le guitariste Gabriel Gosse, né de mère guadeloupéenne, a participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, à La Concorde. « Victor Le Masne, directeur musical des Jeux olympiques et paralympiques, avec qui je travaille depuis longtemps me fait souvent confiance pour des projets, notamment avec Philippe Katerine, Starmania…, explique Gabriel Gosse. Il m’a sollicité pour les Jeux paralympiques. »

Elevé et initié à la musique dans l’Hexagone, Gabriel Gosse reste attaché à ses origines guadeloupéennes. « Mes grands-parents habitaient Saint-Claude, raconte le guitariste. Je suis allé plusieurs fois en Guadeloupe. J’y ai des cousins germains, des oncles et tantes de mère qui vivent au Gosier, à Petit-Bourg. J’aimerais beaucoup y retourner en 2025 ! Je n’y ai pas grandi, mais je suis attaché à la Guadeloupe, même par rapport à la musique. J’ai aussi une formation de percussionniste, et de batteur, même si j’exerce en tant que guitariste. J’ai beaucoup d’affinités avec le groove caribéen, le gwoka, les rythmiques africaines…, tout ce qui est dansant ! »

Aux côtés d’Arnaud Dolmen

Fort d’un profil très éclectique, Gabriel Gosse évolue en tant que sideman dans des univers musicaux très différents (classique, jazz, pop, rock…). Formé à la musique classique au Conservatoire de Rouen, il s’oriente ensuite vers l’école Didier Lockwood, puis le Conservatoire national supérieur de musique de Paris (Jazz et musiques improvisées). « Mon arrivée à Paris a marqué une grosse étape : j’ai rencontré beaucoup de personnes influentes et j’ai beaucoup appris ! Je peux jouer aussi bien dans un opéra quand dans un club de jazz, un Zénith ou pour un show télévisé. Aujourd’hui, on peut vraiment être polyvalent et performant. C’est ce qui me plaît ! Les univers dans lesquels je travaille me nourrissent beaucoup : je ne m’ennuie jamais ! »

Extrait de l’album Flow de Gabriel Gosse.

Après sa prestation aux Jeux paralympiques, ce 28 août, Gabriel Gosse se produit au Rose Festival de Toulouse, avec Georgio (Georges Edouard Nicolo), rappeur d’origine guadeloupéenne. La semaine dernière, le guitariste était aux côtés du batteur guadeloupéen, Arnaud Dolmen et le Vitygroove, au Nice Jazz Fest.

Parallèlement à ses collaborations musicales, Gabriel Gosse trace sa propre voie. Après Flow, son premier album solo, en 2021, le jeune papa annonce la sortie de son prochain album en 2025, annoncé par des singles, à partir d’octobre.

Cécilia Larney

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